– Parce qu’avoir été séduit par la voisine ça compte pour un abus sexuel, d’après toi ?
– Aujourd’hui, ça compterait. À l’époque, c’était juste un fantasme masculin. En tout cas, c’est à cause de ça. Ça m’a rendu vulnérable. Conditionné. Aujourd’hui, on parlerait de « grooming ». Je suis devenu sensible aux images déformées de la sexualité propagées par les médias.