Il ne fait aucun doute qu'on n'accorde pas assez d'attention aux autres, à leur détresse intime, dissimulée, aux signaux qu'ils nous envoient quelquefois, parce qu'on est d'abord préoccupés de nous-mêmes, de notre propre plaisir, ou de notre propre désarroi, et qu'on préfère l'inadvertance, ça n'exige pas d'efforts, ou qu'on répugne à "se prendre la tête", question d'âge, parce que c'est l'été et que l'été rien n'est grave. Mais à la fin, cette nonchalance a pu se transformer en une terrible négligence.