L'exceptionnelle longévité de Raymond Poulidor lui a valu d'être aussi bien le dauphin de Jacques Anquetil que celui d'Eddy Merckx dix ans plus tard. C'est à cette époque, où il donna parfois du fil à retordre au champion belge, que le chroniqueur Antoine Blodin le qualifia avec tendresse de "quadragêneur." D'ailleurs c'est à plus de quarante ans que Poulidor montera pour la huitième et dernière fois sur le podium du Tour en 1976, à la troisième place.
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