Fantastiques ou mélancoliques, les paysages bretons donnent également l'impression d'être très anciens mais aussi immuables, de défier le temps et même d'être hors du temps. Tels « ces horizons boisés, comme ils devaient l'être aux temps anciens de la Gaule » ou bien ces « carrefours mystérieux au milieu des bois », ces « collines boisées s'étageant en lignes monotones » et qui constituent « toujours cet horizon sans âge... ce même horizon que les Celtes devaient voir ». Les Celtes qui refusaient l'écriture appartiennent à la préhistoire et à l'univers du mythe, c'est-à-dire qu'ils demeurent à jamais sans âge, hors des chroniques et des annales façon romaine.