Ecouter la souffrance de l’autre le laisse dans sa souffrance. Le plus important n’est pas la souffrance, ni le malaise, ni les difficultés mais la personne qui les vit. Aussi l’attention doit se porter sur la personne qui souffre. Cette personne est un mystère appelé à se révéler. L’écoute n’est thérapeutique que si l’attention est portée sur l’être et non sur les symptômes qui sont là. L’écoutant est là pour révéler ce que l’écouté ne voit pas encore ou n’entend pas encore.