Alors, quand au matin de mon dernier jour d'école (je m'en souviens bien, c'était au début de l'été), ma mère m'a demandé ce que je voulais faire dans la vie, je lui ai répondu : "je veux être cultivateur d'histoires." Elle n'a pas eu l'air surprise du tout. Elle m'a considéré en souriant, et elle m'a dit : "Il n'y a pas de sot métier." (p. 9)