Je porte ce temps là. Au creux de moi , il n'en finit pas de se défaire et de s' inventer, de se dissoudre et de reprendre forme.Cette brûlure longue est aussi mon bonheur. Je me conforte à la sentir se déplacer en moi , j'existe à la sentir me réclamer. Mon passé lourd me pèse dans les membres, me cogne la poitrine, se love aux recoins de mon corps