J’aimerais être un oiseau, pouvoir m’arracher à la mer et n’être tributaire que du vent, me laissant porter inlassablement, et attendant que les rafales veuillent bien s’arrêter. Mais non, bernique à mon bastingage, pris de violentes nausées à chaque fois que le bateau retombe, je ne suis qu’un pauvre terrien sur une coquille de noix posée sur l’une des mers les plus violentes du monde.