Quand j’étais petit, un jour, j’ai vu que l’on vidait l’appartement du voisin. Toutes ses affaires étaient entassées dans la rue. Mon père m’a dit que le voisin était mort. J’étais fasciné par cette montagne vertigineuse, tout ce qu’un homme avait accumulé en une vie et dont personne ne voulait. Le soir, il ne restait plus rien, les éboueurs étaient passés.