J’aime Flaubert mais il y a des limites…
Proposé dans la sélection d’un prix régional du polar, Double crime chez Flaubert de Philippe Galmiche ne manque pas d’intérêt. Mais c’est loin d’être un polar !
Prenez un fait divers qui défraya la chronique à Rouen en 1872, allez puiser dans les archives du Journal de Rouen pour en romancer les articles - de la découverte des corps jusqu’au procès – ajoutez-y des éléments historiques de contexte et enfin, introduisez le bon Gustave, voisin du lieu à l’époque, dont vous parsèmerez ci-et-là des extraits de la Correspondance, même s’ils n’ont rien à voir avec le sujet.
Tout cela donne un bon livre historique et régional que j’aurais eu plaisir à lire comme tel, mais dont la tentative polardesque m’a un peu chiffonné, comme le côté fourre-tout de l’ensemble.
Flaubert ne justifie pas tout, et notamment ce livre qui aurait gagné à être beaucoup plus clair sur son contenu. Reste heureusement de très belles illustrations de Hermann-Paul et John Austen qui réhaussent l’ensemble.
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Joli petit livre à la mise en page sobre et soignée ponctuée de délicats dessins. Où l'on voit bien que les 13 desserts sont innombrables car chaque sous-région de Provence avait les siens, auxquels se greffent les variantes.
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L'aligot, la potée, la fouace ou le pastis, du Roquefort, du vin d'Estaing, de Marcillac ou des Côtes de Millau, bref de quoi résister au mauvais temps d'hiver et au spleen du confiné!
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L'auteur a recherché des recettes médiévales dans les livres de référence (Taillevent, Chicquart,...).
Vous y trouverez le ragout de lapin, le rôti de sanglier et comment préparer de l'hypocras. Des idées pour un réveillon original avec la demi-douzaine de convives règlementaires.
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