Le chômage et la faible croissance viennent en grande partie de ce que l’on se trouve dans un système de collectivisation des gains, mais d’individualisation des coûts : les satisfactions obtenues sont indépendantes de l’effort, les prix payés sont proportionnels ou plus que proportionnels aux efforts. En renforçant quelque peu ce système, on arriverait à une situation de collectivisation totale et d’irresponsabilité généralisée : tout serait fourni « gratuitement », et l’on dépendrait de la bonne volonté de certains (ou de la contrainte) pour créer les richesses.
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