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EAN : 9782051014878
486 pages
Slatkine (01/01/1996)
4/5   1 notes
Résumé :
Depuis plus de vingt ans, les hommes politiques nous promettent le grand soir fiscal lorsque des marges de manœuvre auront été dégagées. Pourtant, une amélioration de la situation économique ne peut justement venir que d’une réforme fiscale de grande ampleur. Ce livre démontre que le discours des collectivistes qui nous gouvernent relève d’une mystification électoraliste à courte vue plus que d’une gestion responsable de l’Etat.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
…du fait en particulier de la progressivité de l’impôt sur le revenu, plus l’individu fait des efforts, moins grande est la part qu’il peut conserver. Or, les bénéfices que l’on peut tirer des dépenses publiques ou du fonctionnement des systèmes dits de protection sociale sont totalement indépendants des efforts individuels. Autrement dit, il y a une collectivisation du produit des efforts humains et une redistribution de ces gains indépendante des efforts productifs. Cette collectivisation de la société française est la source majeure de la faible croissance et du chômage. La société française est bloquée dans ce cercle vicieux que nous avons déjà dénoncé : un nombre de plus en plus petit de gens travaillent pour un nombre de gens de plus en plus grand (retraités, chômeurs, jeunes), mais le rétrécissement de la base taxable rend le poids individuel des prélèvements obligatoires de plus en plus grand et décourage donc de plus en plus les individus de travailler, d’épargner ou d’innover. C’est ce cercle vicieux qu’il convient de briser, en restaurant les incitations individuelles, c’est-à-dire en rétablissant un lien entre l’effort d’un individu et ce qu’il obtient, et en diminuant ou en supprimant les impôts désincitatifs.
(p. 36)
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Le chômage et la faible croissance viennent en grande partie de ce que l’on se trouve dans un système de collectivisation des gains, mais d’individualisation des coûts : les satisfactions obtenues sont indépendantes de l’effort, les prix payés sont proportionnels ou plus que proportionnels aux efforts. En renforçant quelque peu ce système, on arriverait à une situation de collectivisation totale et d’irresponsabilité généralisée : tout serait fourni « gratuitement », et l’on dépendrait de la bonne volonté de certains (ou de la contrainte) pour créer les richesses.
(p. 100)
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...l’un des facteurs explicatifs essentiels de la baisse régulière de la demande de services de travail en France est constitué par la croissance continue des prélèvements obligatoires au cours des années récentes. La cascade de prélèvements qui frappent toute création de richesses (TVA, cotisations sociales, taxe professionnelle, impôt sur le revenu, etc…) est telle que la plus grande partie du bénéfice potentiel de l’employeur qui serait dû à l’embauche d’un travailleur supplémentaire est transférée à la puissance publique.
(p. 94)
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...il est un personnage que l’on oublie étrangement quand on parle de chômage, l’entrepreneur. Pour que des emplois soient créés, il faut pourtant que des entrepreneurs soient incités à les créer ; cela devrait être une évidence. Si l’on veut bien voir que l’ensemble du système français décourage l’entrepreneur, punit la création de richesses et l’effort productif, on comprend mieux l’importance du chômage.
(p. 94)
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Il faut insister sur le fait que les hommes de l’Etat ne peuvent pas lire dans la tête des individus, et ne peuvent donc pas taxer le profit psychique – qui est la seule richesse – que les individus tirent de leurs activités.
(p. 157)
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