Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1950
Né(e) à : Paris , 1950
Biographie :
Journaliste et un auteur français de roman policier.
Journaliste de formation, il entre à France 3 où il travaille comme reporter avant de devenir rédacteur en chef, puis directeur délégué chargé du secrétariat général de la rédaction nationale de France 3. Il est également secrétaire général de l’association Francophonie sans frontières.
Dans les années 1980, il signe deux romans policiers pour la collection Spécial Police au Fleuve noir.
En 1993, il remporte le Prix du roman policier de Cognac pour "Tout abus sera puni".
1987 "Autopsie d’un carnage"
1987 "En attendant l’aurore"
1993 "Tout abus sera puni"
2010 "Les Marchands du temple"
Journaliste et un auteur français de roman policier.
Journaliste de formation, il entre à France 3 où il travaille comme reporter avant de devenir rédacteur en chef, puis directeur délégué chargé du secrétariat général de la rédaction nationale de France 3. Il est également secrétaire général de l’association Francophonie sans frontières.
Dans les années 1980, il signe deux romans policiers pour la collection Spécial Police au Fleuve noir.
En 1993, il remporte le Prix du roman policier de Cognac pour "Tout abus sera puni".
1987 "Autopsie d’un carnage"
1987 "En attendant l’aurore"
1993 "Tout abus sera puni"
2010 "Les Marchands du temple"
Source : Wikipedia
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Citations et extraits (9)
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La mort de sa fille l’avait profondément affecté. Quelque chose s’était cassé en lui. L’harmonie s’était rompue. La tendresse s’était évanouie. Ses réactions n’étaient plus les mêmes. Sa perception du monde avait changé. Il était devenu plus terne, plus irritable, comme si la détresse avait rongé le vernis social qu’il affichait auparavant.
Sa femme l’avait quitté deux mois plus tard. Il avait accepté le fait comme un châtiment puis, peu à peu, il s’était refermé sur lui-même, cherchant dans la réclusion une vertu expiatoire. Las de déployer des trésors d’imagination pour le divertir, ses amis l’avaient abandonné les uns après les autres.
Sa femme l’avait quitté deux mois plus tard. Il avait accepté le fait comme un châtiment puis, peu à peu, il s’était refermé sur lui-même, cherchant dans la réclusion une vertu expiatoire. Las de déployer des trésors d’imagination pour le divertir, ses amis l’avaient abandonné les uns après les autres.
Maintenant, Noblet se demandait si le docteur Raymond n’avait pas, à son corps défendant, déclenché un phénomène irréversible, ouvert la mémoire d’Aurore en libérant sa haine. La mémoire joue parfois des tours. Il était bien placé pour le savoir…
Il ne lui restait plus qu’à découvrir le mobile du meurtre : pourquoi les trois hommes étaient-ils venus voir Denise ce soir-là ?… Mais ça, les habitants de Babbeldorf semblaient peu enclins à le trahir, comme si certains faits chatouillaient encore la conscience collective du village.
Il ne lui restait plus qu’à découvrir le mobile du meurtre : pourquoi les trois hommes étaient-ils venus voir Denise ce soir-là ?… Mais ça, les habitants de Babbeldorf semblaient peu enclins à le trahir, comme si certains faits chatouillaient encore la conscience collective du village.
Les prémices de l’affaire s’imposaient à lui comme une insulte à la raison. Il avait donc décidé d’aborder la question avec prudence, de ne pas succomber aux explications simplistes et de ne se ranger à l’avis des devins qu’en cas d’échec cuisant de la méthode traditionnelle.
D’emblée, il lui sembla nécessaire de ne pas s’enliser dans le bourbier croupissant des sciences occultes et d’écarter toutes les interprétations fallacieuses de l’événement.
D’emblée, il lui sembla nécessaire de ne pas s’enliser dans le bourbier croupissant des sciences occultes et d’écarter toutes les interprétations fallacieuses de l’événement.
- A force de chercher une chaussure à son pied, on finit souvent par marcher tout seul, pieds nus dans la nuit. (65)
Partant du principe que tout le monde avait quelque chose à se reprocher, Noblet avait une chance d’y retrouver son compte.
Faire transpirer la rumeur, mettre en évidence le mobile du crime, voilà ce à quoi il voulait parvenir. Et puisqu’il officiait en marge de la légalité, autant ne pas faire dans la dentelle !
Faire transpirer la rumeur, mettre en évidence le mobile du crime, voilà ce à quoi il voulait parvenir. Et puisqu’il officiait en marge de la légalité, autant ne pas faire dans la dentelle !
Pourtant le commissaire brûlait de l’interroger. C’était le passé de cet homme qu’il fallait étudier. Établir la liste des événements qui avaient ponctué sa vie, s’insinuer dans l’univers de ses relations et, enfin, déterminer le mobile, trouver une raison sensée à cette supercherie sinistre.
Tous les hommes en sont capables, allégua le médecin. Leurs motivations sont différentes mais leurs pulsions sensiblement les mêmes. Dès que la haine domine la raison, le sens commun n’existe plus.
Les hommes sont des machines complexes, reconnut-il. Mon rôle n’est pas de savoir pourquoi ils s’entre-tuent ni comment ils y parviennent mais de leur éviter la morgue dans la mesure du possible.
Il avait tout de l’ours polaire : la férocité sous un masque de tendresse. Quand il fixa l’inspecteur, son regard exprima tour à tour la haine et le mépris.
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