LUMIÈRE OBSTINÉE
I Pour celle qui demeure
Le soir ruisselle de fraîcheur, devient écoute.
Il renverse la solitude. Une étoile suffit à l'éclat d'un
visage. La nuit s'ouvre. Elle est sans frontière. Le
chemin du retour la traverse déjà. Il mène au seuil de
pierre grise où le matin viendra poser le jour à l'ombre
du figuier. Tu m'ouvriras la porte. Je te sourirai, démuni
de toutes mes absences.
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