Le savoir grec ou oriental véhiculé par les Arabes ne pouvait guère de ce fait ouvrir d’autres portes. Leur culture fut donc essentiellement une culture de transmission. Joseph Pérez relève ainsi à bon droit que si l’Occident a beaucoup appris des Arabes en reprenant contact, par leur truchement en grande partie, avec les savants et penseurs de l’Antiquité, il est un domaine qui ne pouvait susciter chez les musulmans aucune curiosité : le dialogue humaniste entre les religions.