« Si, de par la France, hommes, femmes et enfants sont rongés d’inquiétude pour leur mari, leur père, leur fils. Désormais en Ardennes, il faudra craindre, en plus, les réactions, les vexations, la brutalité voire la cruauté d’un occupant que la victoire rend arrogant. En ce mois de septembre 1914, il y avait désormais deux Frances. La France sous le joug allemand et la France libre que l’orgueil démesuré des Teutons qualifiait de « France non encore occupée » ».
« Les évacués, cette race honteuse, ne sont en définitive que des profiteurs, des assistés, des embusqués, des planqués, des étrangers. Bref leurs compatriotes n’ont que faire de ces « boches du Nord »! »
« Est-ce qu’ils savent en France libre ce qu’ici, nous endurons ? ».