Cela ne m'empêche pas de retrouver Marie-Christine qui vit dans la rue depuis plus de cinq ans. A cinquante ans elle en parait facilement vingt de plus. Comme une personne âgée, elle est voutée, a du mal à marcher...Voilà plusieurs années que nous nous rencontrons et le rapport de confiance qui s'est installé entre nous permet d'entrevoir quelques projets de resocialisation. Celui que je travaille particulièrement concerne l'image de soi, de sa féminité.