Chemin faisant, réflexion et bilan prendront le pas dans mon esprit sur ce que fut la journée d’hier, sorte de mélange entre désespoir profond et prodigieuse avancée, à la découverte de qui je suis. Au finish : je me suis si bien enfui de moi-même que j’ai fini par me rattraper selon un effet boomerang.
Pourquoi craindre de se faire face et se voir tel que l’on est. Serait-ce le malaise lié à l’incompatibilité existant entre la géométrie variable de toute personnalité et la définition de ce que nous sommes à un instant précis qui nous rend si insaisissable ?
Créations et productions de tout un chacun concourent-elles à mieux nous définir et nous situer dans le temps et dans l’espace ? Que je suis fort et fragile en même temps. Fragile pour avoir très mal vécu ce face à face avec moi-même et fort pour m’en être, grâce à Dieu, sorti pas trop abîmé et surtout vivant (tout ce qui ne tue pas, rend plus fort).