AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre-André Benoit (15)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
L'embrasure

Une fois n'est pas coutume dans mes critiques d'après lecture, au lieu de parler du livre, du style, du contexte, des thèmes et des influences de l'écrivain, je fais le choix ici d'aborder un recueil – en l'occurrence L'Embrasure de Jacques Dupin, un auteur d'une oeuvre poétique que j'aime beaucoup - par le biais d'un seul texte, ou plutôt par un seul de ses nombreux thèmes : la poésie



Ce texte n'est pas un poème. Il n'en a ni la forme, ni l'éloquence. Dans ce texte, Jacques Dupin livre sa réflexion sur la poésie.



Voici le texte :



« Expérience sans mesure, excédante, inexpiable, la poésie ne comble pas mais au contraire approfondit toujours davantage le manque et le tourment qui la suscitent. Et ce n'est pas pour qu'elle triomphe mais pour qu'elle s'abîme avec lui, avant de consommer un divorce fécond, que le poète marche à sa perte entière, d'un pied sûr. Sa chute, il n'a pas le pouvoir de se l'approprier, aucun droit de la revendiquer et d'en tirer bénéfice. Ce n'est qu'accident de route, à chaque répétition s'aggravant. le poète n'est pas un homme moins minuscule, moins indigent et moins absurde que les autres hommes. Mais sa violence, sa faiblesse et son incohérence ont pouvoir de s'inverser dans l'opération poétique et, par un retournement fondamental, qui le consume sans le grandir, de renouveler le pacte fragile qui maintient l'homme ouvert dans sa division, et lui rend le monde habitable. »



Ce texte écrit en 1969 m'a beaucoup intéressé. Si j'apprécie beaucoup de lire de la poésie, je cherche aussi à comprendre le fait poétique, ce qui définit la poésie.

Philippe Jaccottet, Yves Bonnefoy, Jean-Michel Maulpoix, Jean-Pierre Siméon et beaucoup d'autres auteurs ont beaucoup écrit sur elle, ont tenté de définir les contours, les conditions et les conséquences de l'écriture poétique.



En dehors de ces travaux, on pense volontiers aujourd'hui que la poésie est avant tout affaire de goût personnel, d'intérêt particulier. Elle est là pour combler une attente, un besoin. On utilise la poésie pour trouver un réconfort, voire pour certains, pour « sauver le monde ».



La poésie est aujourd'hui largement promue : le marché de l'édition se porte aujourd'hui très bien. On ne compte plus les jeunes maisons d'édition qui publient de plus en plus d'auteurs (la plupart inconnus). Actives sont les Maison de la poésie présentes dans toutes nos régions, qui proposent chacune des soirées lecture ou des poésie-concerts. Puis ce sont les salons de la poésie qui se multiplient un peu partout en France, avec des rencontres organisées avec les auteurs. C'est encore l'éclosion des sites en ligne dédiés à la poésie, l'utilisation des réseaux sociaux par de nombreux auteurs pour diffuser leurs écrits, le nombre imposant d'ateliers d'écriture qui enseignent à tous les règles essentielles d'un bon poème, et plus retentissant encore, les « stars » de la poésie qui font dans le monde entier des soirées de lecture-promotion de leur livre dans de grandes salles pleines à craquer, moyennant le prix d'une place qui dépasse largement celui du recueil, etc.



On le voit, la poésie est partout… et nulle part.

Dans l'effort de promouvoir en grand la poésie, dans toute sa diversité et sa richesse, je crains que l'on ne perde notre vrai lien à la poésie, à ce qui en elle fait sens. Faire sa promotion à grande échelle, c'est susciter, créer un besoin chez le lecteur. L'enjeu est de taille : il faut aimer la poésie, il faut lire de la poésie, vendre de la poésie.



Vue ainsi, elle n'est plus réduite qu'à une valeur en soi, à une fonction, à une utilité. Les arguments éditoriaux ne manquent pas qui nous vantent une poésie « qui fait du bien », qui « sauvera le monde » (encore ?), une poésie « déjà 500 000 lecteurs ! », une poésie qui nous fait aimer un « poète-caution » et nous fait ignorer tous les autres, etc.



Une poésie qui ne créé pas de liens, une poésie qui se différencie, qui n'est plus qu'affaire de goût personnel, qui se retranche des autres et se réfugie dans l'adage « tous les goûts sont dans la nature », qui repousse toujours plus loin les limites de son audience, cette poésie-là m'effraie un peu.



A tout cela, je préfère une poésie multiple, diverse, surprenante, (é)mouvante, dans laquelle le lecteur vient creuser l'infinité du sens et l'oeuvre du langage. Je veux croire en une poésie qui laisse insatiable notre besoin de découvrir des auteurs, des styles, des formes, y compris celles contraires à nos préférences, à notre intérêt, source inévitable d'enrichissement et de vrai attachement à l'écriture, au fait poétique. Une poésie en tout cas détachée du temps et de ses injonctions, une poésie libre et ouverte.





Sans doute ai-je un peu dévié du propos de Jacques Dupin, que l'on veuille bien m'en excuser. Je reviendrai parler de ce grand poète.



.

Commenter  J’apprécie          258
La chair et le sang

Commencé en 1914, l'écriture de La Chair et le sang a été interrompue par la grande guerre. Achevé en 1918 ou 1919, le roman est publié en 1920. Mauriac s'est inspiré pour son roman d'un fait divers, le suicide en 1909 de Charles Demange, neveu de Barrès, écrivain qu'il a beaucoup admiré et qui a eu une grande influence sur ses premières œuvres.



Le personnage principal, Claude, est le fils d'un régisseur d'un domaine viticole, qui abandonne ses études au séminaire juste avant de devenir prêtre. Pas par manque de foi, en réalité l'auteur ne nous explique pas vraiment pourquoi. Il revient chez ses parents, qui ne désespèrent pas de le faire changer d'avis. Le domaine sur lequel travaille son père a été acheté par un nouveau propriétaire, M. Dupont-Gunther, un homme dur, méprisant et violent. Ses deux enfants, Edward et May, très proches l'un de l'autre, ont des relations difficiles avec lui, d'autant plus que se pose la question de l'héritage de leur mère. Edward a réclamé sa part, mais son père espère garder celle de sa sœur dans ses affaires en la mariant à un homme facile à manipuler. Il met donc en place une stratégie pour rendre la vie insupportable à May, et l'obliger à se marier. Il se sert d'une de ses anciennes maîtresse, devenue son intendante, Mme Gonzalès, ainsi que de sa fille Edith, dont il espère faire sa nouvelle maîtresse. Le frère et la sœur ont sympathisé avec Claude, qui tombe sous le charme de May, qu'il idéalise beaucoup. Pendant ce temps, Edward s'amuse à essayer de conquérir Edith au détriment de son père.



Le principal intérêt du livre, réside à mon sens, dans les descriptions de la nature, de la maison, du lieu qui sous un nom d'emprunt est Malagar, la maison familiale de Mauriac. Le lien très fort entre Claude et la terre, les arbres, tout cet environnement, est aussi très bien rendu. En revanche, l'intrigue en elle-même est assez maladroite, et les personnages, tournent parfois à la caricature (Dupont-Gunther, Mme Gonzalès...). Mauriac a trouvé son cadre, il lui reste encore à construire une structure romanesque convaincante.
Commenter  J’apprécie          220
La chair et le sang

Après ma déception à la lecture de L'Enfant chargé de chaînes, retour à un grand Mauriac, lui qui sait si bien décrire les passions humaines, celles qui animent des êtres si différents qu'elles finissent par s'entrechoquer et décider d'un destin.
Commenter  J’apprécie          190
Un homme de lettres

L'oeuvre est-elle une idole qui vaut le sacrifice d'une femme? se demande Mauriac dans la longue préface de Trois récits, dont cette nouvelle est tirée. Sans la dimension spirituelle et l'exigence qui habitent l'auteur, la réponse est claire: quelle que soit son oeuvre, l'homme de lettres mis en scène dans ce texte ne mérite... qu'une bonne paire de baffes, et cela même sans le recul d'un siècle.

Dans ce type démesurément imbu de sa plume qui asservit, façonne à sa main, néglige puis abandonne une femme (bien trop) aimante pour une autre acariâtre et laide qu'il chosifie tout autant mais d'une autre manière, et ce faisant s'apitoie sur lui-même et sa douloureuse condition de créateur, je n'ai vu ni l'artiste, ni l'être supérieur que son art place au-dessus des autres. Juste un nombril sur pattes, cherchant avidement son nom dans les journaux.

J'ai pour habitude de rentrer en empathie avec les personnages que je rencontre, quelles que soient les différences de valeur et la distance temporelle, mais là non. Sale type.
Commenter  J’apprécie          140
La Connaissance du soir

Combattant de la Grande Guerre, Joë Bousquet fut victime d’un coup de feu qui le paralysa des membres inférieurs. Contraint de demeurer couché, il fit de sa chambre un espace pour les mots, un continent de poésie.



Mais sa blessure la plus ancienne, vive et profonde, il l’avait reçue d’une femme aimée. La blessure de son corps en fut une conséquence indirecte, tragique et symbolique. Des deux atteintes naquit cette parole ininterrompue, telle qu’on la trouve dans les carnets étranges du Papillon de neige et de Traduit du silence.



Toutefois le seul véritable recueil de poèmes de Joë Bousquet est La Connaissance du soir.



Une émotion particulière se dégage de L’Epi de lavande. Les mots y sont comme jaillis d’un rêve douloureux et obsédant. Les phrases se déroulent, aux articulations incertaines, et l’on est pris dans leur flux et leur reflux, que renforce l’absence de ponctuation visible.



Les autres parties du livre offrent des poèmes de format plus classique, mais dont le ton est instantanément reconnaissable. Il en est ici comme pour les voix des êtres chers, qui nous touchent au fond de l’âme, y éveillant une résonance inconnue. Et la musique de Bousquet rappelle celle de Verlaine, en son "rêve étrange et pénétrant" :



Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L’inflexion des voix chères qui se sont tues.

Commenter  J’apprécie          60
La Connaissance du soir

C'est une poésie très particulière, écrite sous opium la plupart du temps. Pour ceux qui ne connaissent pas Joe Bousquet, je leur conseille de prendre connaissance de la vie de cet auteur atypique.
Commenter  J’apprécie          60
La Connaissance du soir

Très surprenant, il faut connaître la vie de Joë Bousquet pour mieux cerner ses écrits qui sont particulièrement puissants.
Commenter  J’apprécie          40
Basses-Pyrénées : Histoire naturelle et poétique

Francis Jammes est assurément un écrivain et poète pyrénéen, ayant passé l’essentiel de sa vie dans les montagnes qui ont marqué son oeuvre : né à Tournay, il s’est fixé, après de longs séjours en famille à Pau et à Assat, à Orthez pendant quelque trente-cinq années, puis a fini ses jours à Hasparren.

Basses-Pyrénées (aujourd’hui le département des Pyrénées Atlantiques) a pour sous-titre Histoire naturelle et poétique. Paru en 1926, il est divisé en trois grandes parties, Géologie, Zoologie et Botanique, chacune d’entre elles étant subdivisée en chapitres descriptifs généralement très courts.



La Zoologie est la plus importante. Avec sa verve poétique, Jammes décrit la faune de son sol natal, situant avec une grande précision géographique les spécimens des différentes espèces qu’il a observés. La nature est essentielle dans la vie de Jammes, qui, pourtant, vit une contradiction majeure : il montre, dans d’autres ouvrages, une véritable empathie pour les animaux, surtout les animaux domestiques qui souffrent de la maltraitance humaine (l’âne, le chien,…), mais, dans le présent recueil, les cite principalement dans l’optique de leur consommation, allant même jusqu’à livrer ses préférences gastronomiques ; c’est ainsi que oursins, langoustes et crevettes, crabes et écrevisses, poulpes, saumons, truites, brochets et anguilles, palombes, cailles et perdreaux, isards et lièvres sont traités sur les thèmes de la pêche et de la chasse, même si l’auteur évoque aussi d’autres animaux qui ne nourrissent pas l’homme. Il ajoute un chapitre intitulé Hominiens à sa zoologie, décrivant avec humour les types physiques des Pyrénéens. Alors, l’homme est-il un mammifère comme les autres ou le maître de la Création ?



Dans la partie Botanique, Jammes déploie sa passion pour cette branche des sciences. C’était un grand marcheur et il adorait herboriser. Se succèdent avec un certain bonheur tableaux délicats, précisions savantes, personnifications inspirées, telle «… sous les fougères, plumes d’autruche en émeraude, le conseil municipal des champignons, vénéneux ou pas, tenant séance, le béret marron, blanc ou rouge sur la tête.»



L'auteur entretient dans ce recueil d’observations son image de poète attaché à son terroir.
Commenter  J’apprécie          30
Exil

L'exilé vit reclus, hermétique aux desseins de la cité, tout comme la cité l'est réciproquement. Et c'est là tout le brillant du recueil Exil de Saint John Perse qui se veut hermétique et pourtant si poreux, fait de sable, roche, neige, pluie, métaphysique.. Perse veut un poème délébile, et pourtant il s'érige en prophète qui nous guide de laisse en laisse vers la réponse à la question initiale du recueil "où s'établir ?". Il habitera son nom, c'est le premier code à percer "Perse", mais avant ça, il habitera le monde en peignant tous les paysages, en fécondant la terre par des déesses pluies, en arrachant son âme hors du temps qu'il fait tout comme du temps calendaire, et en priant sa mère tout comme un Ovide dit à son livre "Vous irez à Rome, et vous irez à Rome sans moi; je n'en suis point jaloux".
Commenter  J’apprécie          22
La chair et le sang

A mes yeux, il y a là la recherche désespéré d'un but dans l'existence, de quelque chose qui maintienne en vie. François Mauriac décrit la jeunesse au début du XXe siècle. Il y a alors le poids des convenances, de l'ennui qui pèse sur les épaules des trois jeunes gens. May cherche dans la musique et la présence de son frère une attitude désinvolte et fière mais trouve finalement la pureté et la religion comme point d'appuis. Claude vient de quitter la vie religieuse pour retourner à la terre et sent ses chairs s'animer face à May. Il tombe ardemment amoureux mais n'en reste pas moins fervent chrétien. Edward, lui, a l'esprit décadent et se moque de tout. Derrière sa peinture qu'il juge scolaire et son attitude parfois même méchante envers les autres, il traîne un désespoir, un vide. En se rencontrant, ils se bousculent.



Quand restera-t-il?
Commenter  J’apprécie          20
La Connaissance du soir

- LA CONNAISSANCE DU SOIR-



Des poèmes jolie à lire qui m'ont transportée dans un autres univers, des poèmes qui parlent de souffrance, de solitude mais aussi d'amour. Joë Bousquet sait utilisée les métaphores pour qu'on comprends les poèmes avec des images qui nous imposent. C'est un agréable moment que j'ai passée à lire des poèmes de l'écrivain et je lirai un autre recueil de lui.



Carlaines
Commenter  J’apprécie          10
La chair et le sang

Un roman écrit en 1918 et qui décrit une France du début du siècle, une France très catholique où les protestants sont encore désignés hérétiques, une France de paysans et de rentiers, où les vieux bourgeois imaginent épouser de jeunes donzelles poussées par les mères qui y voient un beau parti. Les personnages sont pénétrés de la présence de Dieu et de l'attente de sa grâce, tous leurs faits et gestes, bons ou mauvais, sont sous la lumière et le jugement divin. Des héros torturés par leur culpabilité et leur remord de céder à la chair tentent de vivre librement et n'y arrivent que fort médiocrement. Le bordelais est décrit de manière magistrale, les êtres torturés et les bourgeois sans scrupules aussi. On a quand même du mal à comprendre les motivations et les obsessions de ces gens globalement assez insignifiants, en ce sens ce roman est daté.
Commenter  J’apprécie          10
La Connaissance du soir

C'est dans une chambre étroite aux pages souvent à moitié vide - comme le sont souvent les poèmes - que le poète griffe et griphone son vide.

Drapé d'une bannière - comme à son habitude - l'éditeur laisse d'abord un préfacier chanter les pages futures. S'ensuivent alors une suite de poèmes sur la lente consumation d'un homme sur lui-même, de lui-même, tapi dans sa chambre, pris par une blessure de guerre perdue.

C'est alors l’œuvre d'une torsion des mots vouée au néant, à un langage obscur qui s'ouvre et se ferme perpétuellement sur lui-même et de lui-même, fait d'éclairs et de nuits terribles, et rongeuses, et divines. C'est l'histoire d'existences qui faisant perpétuellement face à leur néant de ne pas pouvoir exister plus s'échappent pour se retrouver sous leur forme de chaos confus de formes. Alors on croit sortir, un nuage passe, on le suit. On espère se souvenir bientôt, et toujours, déjà, se souvenir de l'espoir de vivre. Tout est beau dans le ciel fleuri et c'est trop. Alors on vit encore et déjà, mais seulement rêvant, car l'on ne vit que maintenant peut-être.

C'est l'histoire finalement d'un homme qui aimerait être vu de son rêve, une femme qui toujours le hante et revient depuis son passé et son avenir, qui pour lui sont sa mort et que donc il doit dire rêve : car il lui faut bien vivre encore.



Ni dans le rêve, ni chez lui, ainsi vont les poèmes.

Alors le poète décide lentement de tout poétiser, de tout dire rêve, mensonge, fausseté, vérité, mais avec cœur, et de d'en faire ainsi l'éloge tragique pour survivre dans son présent de malade cloîtré.

Et l'on pleure en porté(e) sur l'amour du rêve qui nous aide, musique de notes qu'on porte sur tout. Comme une mort de l'espace et du temps selon nous. On creuse alors nos ombres pendant ces temps et ces espaces du lieu du présent de la vie.

C'est un monde alors où la mort nourrit la vie, où la vie nourrit la mort. Et c'est alors que dans un monde d'échos pleurants donnés à cette mort, de couleurs déchirées dans la lumière spectrale, on porte nos ombres qui portent tout pour notre mort et notre vie, la nôtre, aux milles horizons des vies que nous avons vécu pour nous croire vivant. Et ainsi la mort, de l'amour, se porte universellement.



On lit alors un texte détourné de Bousquet :

Tombe pour devenir la main qui te retient

L'on nait de rêver qu'on ne se connait pas encore

Et déjà l'autre aimé nous rend une chair

Nous sommes le jour d'avant vu, le jour d'après vu

Et l'amour de notre amour imprévu dure sans nous voir, disant sous rien :

"J'ai tout"
Commenter  J’apprécie          00
La Connaissance du soir

Poêsie
Commenter  J’apprécie          00
L'athlète des pompes funèbres : Poème en cinq cha..

Dans cet ouvrage (publié la première fois le 24 novembre 1918) Francis Picabia, une fois de plus, et en bon dadaïste, le compositeur de poèmes abstraits et incompréhensibles.

Il fera bien mieux en 1920 avec "Jésus-Christ rastaquouère".

Le livre est dédié à Walter Conrad Arensberg.

Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre-André Benoit (120)Voir plus

Quiz Voir plus

Les chats dans la littérature

Qui est l'auteur de la nouvelle intitulée "Le chat noir" ?

H. P. Lovecraft
Eugène Sue
Alphonse Allais
Edgar Allan Poe

10 questions
305 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}