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Citation de rkhettaoui


Horace n'est pas ce que l'on appelle virtuellement un voyeur, mais la vue de deux amoureux serrés l'un contre l'autre lui réchauffe le cœur. Entre deux arbres, justement, voilà qu'il cerne deux silhouettes, dont les ébats paraissent fougueux. Plus que fougueux même. Horace fronce les sourcils, fait le point, et ne quitte plus des yeux le couple. La femme se tortille, dans une robe marron. Elle se débat, dirait-on... Elle n'est pas très jeune de l'avis d'Horace, qui distingue même les chaussures plates et la lourdeur du corps. L'homme, par contre, est mince, grand, il étreint cette femme avec une ardeur bizarre, ce n'est pas naturel, cela ressemble à de la brutalité. C'est en effet de la brutalité pure. Car lorsque l'homme lâche brusquement la femme, elle s'effondre dans l'herbe, et au lieu de se pencher, l'homme s'acharne sauvagement sur elle à coups de pied.
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