AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre Bondil (18)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Et vous trouvez ça drôle ?

John Archibald Dortmunder est un type à qui on donnerait la pièce dans la rue ou à qui on donnerait l'adresse d'une assistante sociale en se disant qu'il en a bien besoin. En fait, c'est un cambrioleur génial, non violent, calme et profondément défaitiste. Son pessimisme, il le porte sur lui comme Héraclès portait la tunique tachée du sang de Nessus. Il aimerait s'en défaire mais il ne peut pas. Ce n'est pas un marrant même s'il finit, de par le déroulement de ses mésaventures, à avoir une attitude burlesque. Personnage inventé par Donald Westlake, Dortmunder a un « gang » travaillant régulièrement avec lui. Tous ont une ou deux spécialités dans le domaine de l'arnaque, du vol (et ils sont très professionnels et inventifs) et tous ont une personnalité décalée pour ne pas dire absurde et dingue. Johnny (il déteste être appelé comme ça) a néanmoins un seul vrai ami parmi tout ce petit monde : Andy Kelp (aucune serrure ne lui résiste). Ils se sont rencontrés en prison. Andrew Octavian (le deuxième prénom uniquement pour les vacances comme il dit) Kelp est l'antithèse de Dortmunder ; d'un optimisme béat et pétillant, frisant parfois l'infantilisme, il est de toutes les combines, de tous les coups improbables qui se soldent souvent par des demi-échecs. Il faut aussi nommer les « rôles » principaux : Il y a Walter « Stan » Murch, le chauffeur rouquin qui passerait un semi-remorque dans le chas d'une aiguille (obsédé par les itinéraires newyorkais), Tchotchkus « Tiny « Bulcher, l'homme « fort », un compromis entre l'Abominable homme des neiges et Frankenstein. Les personnages secondaires savoureux : renforts de l'équipe qui apparaissent ou disparaissent suivant les romans. Et bien sûr May, la femme de Dortmunder , sa bouée de stabilité et qui ne participe pas à leurs larcins.

Il ne faut pas oublier les « victimes » et leur entourage. Westlake les imagine souvent en parfaits produits du capitalisme américain, issus du monde des affaires, de la politique ou des médias. Mais comme Donald Westlake n'est pas manichéen, ces personnages sont complexes, pris eux aussi dans un système qu'ils nourrissent et qui parfois leur joue des tours. Autant dire, la série Dortmunder est drôle, brillante mais ce n'est pas pour autant simpliste.

Dortmunder habite New York, travaille sur place et a horreur de dépasser Manhattan où il vit. Il déteste la modernité. Il se trouve souvent lancé dans des cambriolages impossibles ou la réussite est souvent incertaine quand elle n'est pas nulle. Pourtant dans sa partie, il est un as, d'une imagination et d'un savoir-faire inégalables avec un sens de l'organisation impeccable. Seulement voilà, il est d'avance résigné à ce que tout s'écroule comme un château de cartes par la faute d'une déveine pathologique. Quand je lis une aventure de Dortmunder j'ai l'impression de me retrouver dans un film du style « The big Lebowski » ou « Burn after reading » des frères Coen puissante 10.C'est un feu d'artifice de loufoqueries, de drôleries, de dialogues absurdes, justes, enlevés ; de descriptions délectables. Tout ceci est mené tambour battant avec une verve étincelante et une écriture fine, ironique et élégante. Westlake s'amuse et nous amuse. Moi je n'ai qu'une envie, que ce pauvre John réussisse au moins une fois sa forfanterie pleinement et en même temps, j'attends la fin en me demandant ce qui va faire échouer l'entreprise. Donald Westlake qui écrit avec gravité et avec autant de talent des livres tels que : le Couperet, Mémoire morte, monstre sacré, entre autre, nous offre ici un feu d'artifice de maîtrise du récit, une science des dialogues, des ruptures de ton qui font rebondir l'action et une galerie de portraits impayables. le tout mâtiné tour à tour d'un humour potache, d'un humour surréaliste, d'un humour absurde, d'un humour raffiné. Juste un petit mot concernant cette aventure, Dortmunder se voit contraint d'accepter un marché sous peine de retourner en prison : subtiliser un jeu d'échec pour le compte d'un vieillard atrabilaire voulant assouvir une vengeance familiale. de quoi donner un grand coup de blues à notre ami newyorkais. Je n'en dirais pas plus. Dialogues décalés, personnages secondaires prenant le pas sur Dormunder et sa bande - ce qui n'est pas pour déplaire – Westlake est capable de créer la vie entière de quelqu'un en peu de paragraphe. Dans cette histoire, arlequinade (il y en a toujours une avec Donald Westlake) est l'idée fugace de voler le dôme doré d'une mosquée en construction. Ce qui donne lieu à quelques lignes absurdes aux dialogues cocasses. La cerise sur le gâteau quoi !

Commenter  J’apprécie          220
Surgie de nulle part

C'est le troisième livre de cette série policière , mettant en scène le duo d'enquêteurs , Cardinal et Delorme , que je lis en peu de temps . je l'ai trouvé plus noir que les autres .



Une fille entre dans un bar , elle est amnésique et n'a plus d'affect, et pour cause, une balle s'est logée dans son cerveau, paralysant un certain nombre de compétences que nous tenons pour acquises en temps normal . Le duo d'inspecteurs John Cardinal et Lise Delorme vont tenter de retrouver son identité , de la protéger et d'arrêter son (presque !) meurtrier...

Un des membres d'un gang de bikers "spécialisé" dans le commerce de la drogue est retrouvé mort , dans un état qui rappelle certains rituels chamaniques . Les deux enquêtes s'orientent vers la piste de gangs de dealers .

Hélas pour John, sa femme lors d'un voyage professionnel , s'enfonce encore un peu plus dans la maladie mentale . Il est obligé de la faire hospitaliser . Notre inspecteur hanté par sa vie privée , ses remords face à son incartade financière et sa nouvelle enquête trimbale une tristesse élégante et digne .



Si cette série m'avait accrochée par ses paysages d'une blancheur immaculée alors le noir est la couleur de ce troisième tome : dépression, meurtres à la noirceur chamanique , mouches noires qui hantent les lieux , bestioles peu ragoutantes , drogues ...

Jean-Paul Goude disait : "Black is beautiful "...
Commenter  J’apprécie          150
Et vous trouvez ça drôle ?

Pour ce quatorzième et avant-dernier épisode des aventures de Dortmunder, rien, bien entendu, ne change vraiment. Il s’agit cette fois de dérober pour le compte d’un irascible vieillard multimillionnaire un précieux jeu d’échecs en or et pierres précieuses gardé dans une inaccessible chambre forte. Comme de coutume, c’est contraint et forcé que Dortmunder se trouve impliqué mais, toujours comme de coutume, l’enthousiasme de ses comparses allié à quelques coups de pouce du destin finiront par le convaincre que le coup est possible.



Bref, l’habitué de la série ne sera pas surpris, en retrouvera avec plaisir les ressorts habituels, et découvrira avec joie la façon dont Westlake les agence de manière à ce que tout soit à la fois pareil que d’habitude – car c’est aussi pour ça que l’on lit les romans de cette série – et surprenant grâce à quelque pirouette inattendue. Comme toujours, et plus encore dans les derniers volets de la série, Westlake se plaît à dresser divers portraits annexes : un commanditaire détestable au possible, l’ancien flic un peu pourri sur les bords, le jeune couple de marginaux qui tient le rôle de chiens dans le jeu de quilles… C’est que si l’on commence à connaître Dortmunder, Kelp, Stan, Tiny et toute la clique par cœur, il est toujours revigorant de les voir interagir avec de nouveaux personnages qui ne savent pas à quel point cette bande de bras cassés est poursuivie par la poisse.

S’il nous réserve à nouveau un braquage d’anthologie et quelques scènes pas piqués des vers, en particulier un passage digne des Marx Brothers qui voit toute la bande se cacher dans un bureau pendant que son occupant y est présent, Westlake souffre toutefois encore ici d’un défaut que nous avons déjà pu relever précédemment, à savoir une tendance à multiplier les intrigues croisées qui, si elles permettent toujours la mise en place d’un final original, sont d’un intérêt inégal dans le corps du roman et l’appesantissent un peu.

Reste tout de même un sens de la formule qui à lui seul vaut le détour (« Pour John, ses activités devaient rapporter, et il n’état pas ravi à l’idée que non seulement ce cambriolage bien précis était impossible, mais que maintenant ils étaient dans le rouge, sur ce projet, à hauteur de quatre cents dollars. […] Pendant le week-end, pour rembourser cette dette, Dortmunder et Kelp effectuèrent deux ou trois petites visites post heures d’ouverture chez divers fournisseurs de produits de luxe de Madison Avenue si haut de gamme et si raffinés que le petit panneau affiché sur la porte disait Nous parlons anglais. ») et le fait que suivre Dortmunder et ses acolytes, c’est aussi se plonger dans un monde rassurant où les méchants ne le sont pas tant que ça, où l’on croise les doigts pour que les voleurs réussissent leur coup, où l’on rit quand ils le ratent… où rien n’est jamais bien grave. Et par les temps qui courent, cela fait bien.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          130
Et vous trouvez ça drôle ?

Les aventures de Dortmunder sont toujours aussi réjouissantes et celle-ci, l'avant-dernière de la série, ne manque pas de l'être, surtout en cette période de confinement, qui aurait sûrement ouvert de nouveaux horizons à notre cambrioleur dépressif, s'il avait pu s'introduire par effraction dans tous ces magasins fermés, ces usines à l'arrêt ou ces maisons abandonnées par des propriétaires partis se réfugier dans leurs maisons secondaires au Touquet ou à l’Île de Ré, pour s'y livrer avec Kelp, Tiny et Stan à leur passe-temps favori !



Cette fois-ci, Dortmunder est sollicité par un ex-flic à la retraite qui travaille pour le compte d'un milliardaire pour voler un fabuleux jeu d'échecs aux pièces ornées de pierres précieuses. Seul problème, le jeu d'échecs est dans la chambre forte d'une banque, totalement inaccessible... Pour une fois, devant l'impossibilité de la tâche, Dortmunder aimerait passer son tour mais l'ex-flic ne l'entend pas ainsi et menace de dévoiler à la police toutes les pièces du dossier accablant qu'il a accumulé sur les activités illégales de Dortmunder et de sa bande de potes ! Acculé, Dortmunder se résigne à faire marcher son cerveau pour élaborer un semblant de plan...



Cette aventure est sans doute un peu moins rythmée que les premières de la série, un peu alourdie par quelques petites intrigues secondaires qui auront de l'importance dans le dénouement. Elle reste savoureuse, pétillante de petites phrases à l'humour jouissif et de situations drôlissimes dont Donald Westlake, malheureusement disparu en 2008, avait le secret. La scène du repérage des lieux par John Dortmunder et Andy Kelp et la fuite de John quand il est surpris m'ont fait rire pendant des pages et des pages... C'est un merveilleux antidote à la morosité actuelle !



Challenge multi-défis 2020
Commenter  J’apprécie          90
Et vous trouvez ça drôle ?

On ne peut être déçu par cette histoire rocambolesque tout à fait du style distrayant de Donald Westlake. Aucun temps mort au cours des péripéties, certaines à éclater de rire, comme nous en a donné l'habitude de ce truculent auteur. Bon polar et humour garanti. Et pour les familiers de New York on y retrouve des quartiers sympas et le mode de vie dans la Big Apple.
Commenter  J’apprécie          70
Surgie de nulle part

Une autre aventure de l'enquêteur John Cardinal et de sa partenaire Lise Delorme. Cette fois, c'est un mélange entre le milieu des motards et celui d'un genre de secte où se mélangent rituels vaudou et crime organisé. C'est beaucoup plus glauque que les autres aventures, plus épeurant (et écœurant) à lire également. Personnellement, ça dépasse ce que j'ai envie de lire dans le cadre d'une enquête policière pour meurtres...
Commenter  J’apprécie          60
Et vous trouvez ça drôle ?

Pour son avant-dernière (més) aventure, Dortmunder, le cambrioleur le plus poissard des États-Unis, se retrouve face à un sacré dilemme : sous le coup d’un chantage qui pourrait l’envoyer en prison, il est condamné à organiser le vol impossible d’un jeu d’échecs de valeur, ce qui risque fort de l’envoyer… en prison. Un ancien policier, détenteur de preuves concernant l’activité (fort peu lucrative) de Dortmunder, veut l’obliger en effet à cambrioler ce jeu, d’un poids de 300 kg dont une grande partie en or, enfermé dans les caves d’une grande banque. Ce jeu d’échecs fut trouvé lors de la Seconde guerre mondiale par une brigade américaine. Les hommes repartirent aux États-Unis chacun avec quelques pièces, mais l’un d’eux réussit à subtiliser à son compte l’ensemble. Depuis, le petit-fils d’un voleur volé n’a de cesse de retrouver le jeu et de récupérer sa part, et plus si affinité. Même pas pour l’argent, puisque l’homme a fait fortune depuis, mais pour assouvir la vengeance familiale. Il emploie pour cela un ancien flic, qui lui-même emploie momentanément le malheureux Dortmunder. Ce dernier va donc retrouver toute sa troupe pour tenter de trouver une solution. Et pourquoi pas, gruger les commanditaires ! On l’aura compris, Donald Westlake signe là 400 pages absolument joyeuses et déjantées, avec l’équipe de cambrioleurs habituels : Andy Kelp qui apporte son optimisme à Dortmunder, Stan Murch le chauffeur (qui ici propose de voler le dôme d’une mosquée, tous simplement), Tiny Bulcher, l’armoire à glace de service et Judson Blint, le petit nouveau. Sans oublier les habituelles (et hilarantes) rencontres aux OJ, le bar où ils se retrouvent pour organiser leurs méfaits. Ainsi que de nombreux personnages secondaires qui apportent des rebondissements inattendus à cette histoire. Encore une aventure de Dortmunder à déguster sans modération.
Commenter  J’apprécie          50
Et vous trouvez ça drôle ?

Un ex flic, quelques financiers de haut vol et juristes du même acabit pas très francs du collier, une jeune et jolie fille douée et exploitée un grand père riche, cacochyme et aussi grinçant que les roues de son fauteuil

Un quintette de braves types, un peu portés sur le Bourbon, bien propres sur eux, sympathiques...ah,oui, cambrioleurs de talent mais toujours sans la moindre violence.

Un jeu d'échecs en or,fruit d'une rapine guerrière dans les années 40, impossible à voler.?

Je te tiens, tu me tiens.....les malfrats ne sont pas forcément ceux que l'on croit...

C'est bien écrit, bien imaginé, plein d'humour, ne vous privez surtout pas de ce plaisir.
Commenter  J’apprécie          40
Et vous trouvez ça drôle ?

Quand Dortmunder se voit forcer la main pour participer à un cambriolage, qui plus est particulièrement risqué - en l’occurrence un jeu d’échec de grande valeur pesant plusieurs centaines de kilos dissimulé dans le coffre d’une banque -, on imagine qu’il se fait des cheveux blancs. Mais c’est sans compter sur l’aide de sa bande et le talent de Donald Westlake.

Ce dernier a l’art de rendre jubilatoire la description d’un casse millimétré impliquant une foultitude de protagonistes sans jamais oublier l’écueil (ou le rebondissement) final, figure récurrente pour ce “pauvre” Dortmunder...
Commenter  J’apprécie          30
Et vous trouvez ça drôle ?

Le hasard fait bien les choses. En tout cas il les a bien faites le jour où, je ne sais plus comment, m’est tombé entre les mains un livre de la série des « John Dortmunder », malfaiteur certes doué, mais avec la poisse qui lui colle aux basques ("Dégâts des eaux", ça s’appelait). J’ai accroché. Dur de définir le genre: ça tient du polar qui ne se prend pas au sérieux, avec une fine équipe de géniaux malfaiteurs pas bien méchants, pour ne pas dire fort sympatoches, sans que l’ensemble ne vire au comique qui tourne l’affaire en ridicule. Au fil des tomes John Dortmunder se retrouve à devoir récupérer un butin enterré sur lequel on a construit un barrage, ou crie vengeance après s’être fait voler sa bague porte-bonheur… par sa propre victime. Ici, un ancien flic ayant assez de preuves pour l’envoyer derrière les barreaux le force à réaliser un cambriolage impossible: voler un jeu d’échec en or et pierres précieuses de 300kg situé dans les profondeurs impénétrables d’une banque ultra-sécurisée. Dortmunder a de nouveau chaud aux fesses, et tu es bien content d’être à ta place plutôt qu’à la sienne. Pour un roman qui joue sur la corde de l’humour c’est loin d’être écrit avec les pieds, et même si je ne dévorerais pas toute la saga d’affilée (les tomes se valent tous et reprennent les mêmes rouages. Mieux vaut espacer), piocher un titre de temps en temps redonne le sourire.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
Commenter  J’apprécie          20
Et vous trouvez ça drôle ?

Première rencontre avec Westlake et la bande de DortMunder. J'ai trouvé ça bien enlevé et pas trop mal ficelé ( Le malfrat contraint par un ex flic ), tout du moins suffisamment pour me donner envie de lire ce qui est sorti avant.

J'ai trouvé la chute un peu baclée (fallait il ne pas dépasser les 430 pages?)

Donc je préfère me réserver jusqu'à la prochaine lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Et vous trouvez ça drôle ?

Un Westlake avec Dortmunder et sa bande de bras cassés, c'est toujours un moment de lecture fort agréable et qui détend bien.



Celui-ci n'est pas mon préféré, mais très drôle tout de même.

Et c'est il me semble un de ceux où New York tient le plus une place importante, alors si vous êtes accro à NYC, jetez-vous sur ce livre.

Et sinon, n'hésitez pas tout de même, vous sourirez à presque toutes les pages, ça fait du bien, et bien entendu jusqu'au coup de théâtre final.



Le résumé ayant été fait, beaucoup mieux que je ne le ferais, par les lecteurs précédents, inutile que j'en ajoute un ; allez plutôt lire le roman !
Commenter  J’apprécie          20
Et vous trouvez ça drôle ?

On n'entre pas si facilement que ça dans l'univers de John Dortmunder. L'effort de s'y adapter vaut cependant d'être entrepris. Si j'avais été plutôt séduit par “Comment voler une banque”, sans être pour autant enthousiaste, j'ai marché avec jubilation dans les pages de cet épisode, tant l'intrigue est inattendue, magistralement ficelée, avec un final parfait. Oui, “je trouve ça drôle”, mais pas seulement. Excellent moment de lecture !

Note sur la traduction : les circonvolutions des phrases de Westlake, une fois traduites, sont parfois lassantes. Ne pas se décourager, ralentir son rythme de lecture, et ce défaut se retourne en qualité.
Commenter  J’apprécie          10
Et vous trouvez ça drôle ?

C'est toujours un vrai bonheur de suivre les aventures rocambolesques du génial mais malchanceux Dortmunder !!
Commenter  J’apprécie          10
Et vous trouvez ça drôle ?

Une nouvelle aventure de Dortmunder et de sa bande... Quand on a lu la plupart des romans de Westlake où ce "héros" sévit, on retrouve avec plaisir cet univers plein d'humour mais j'avoue qu'on se dit aussi que ce dernier titre n'ajoute pas grand chose et qu'on aurait pu s'en passer...
Commenter  J’apprécie          10
Et vous trouvez ça drôle ?

Plongée délicieuse dans l'univers piquant de Donald Westlake. Et première rencontre avec son inénarrable anti-héros John Dortmunder.

Braqueur de génie mais poissard de l'extrême, les déboires de Dortmunder sont un vrai régal pour quiconque aime les polars saupoudrés d'une bonne (grosse) dose d'humour.

Empêtré dans un plan casse-gueule, il aura bien du mal à tenir la barre surtout avec des acolytes qui y vont comme des manches. Et s'il n'y avait que ça...

Westlake connait la mécanique, il la fait donc ronronner. C'est agréable, mais c'est justement sa faiblesse. Pour peu qu'on soit déjà un lecteur de l'auteur, on trouvera le rythme du livre plus relâché et trop automatique pour fonctionner à plein tube.

Comparé à d'autres (Pierre qui roule, Pourquoi moi? ou Dégâts des Eaux), Et vous trouvez ça drôle? est trop sage. Ce qui n'empêche pas d'y prendre beaucoup de plaisir.

L'écriture est comme toujours savoureuse, les personnages toujours aussi barrés, et quelques fulgurances comiques détonnent.

Un bon moment, et j'aurais volontiers pris du rab'
Commenter  J’apprécie          00
Et vous trouvez ça drôle ?

C'est amusant a lire. On doit parfois s'accrocher car il y peu de rebondissements intéressant mais dortmunder et ses compères sont pas méchant, un peu stupide et mignonnet. J'avoue j'ai sauté des paragraphes en le lisant car je voulez finir rapidement ce livre mais j'ai aimé, je vais en lire d'autres. Cela me fait penser aux méchants des films ds les années 80 un peu crétin et malchanceux mais qui ses remettent car ils ont l'habitude. Et passons sur la vraisemblance du scénario, ne cherchons pas le 1er degré !
Commenter  J’apprécie          00
Et vous trouvez ça drôle ?

Fan des aventures de Dortmunder et de ses complices, je tombe de haut avec cette histoire de vol de jeu d'échecs.

Le défi habituel (comment réaliser un vol impossible) est bâclé (il faut dire que choisir un bureau comme site ultra sécurisé, apparait déjà hautement improbable), l'humour est au ras des pâquerettes et si on vient à sourire, c'est par habitude, pour le plaisir de revoir tous ces personnages.



Le traducteur n'aide pas non plus.

Dès la 1ère page, il est aux abonnés absents : "John Dortmunder soulagé sortit de Rex...". Le lecteur peu au fait de la saga risque de croire que Dortmunder a eu une aventure avec un Berger Allemand. Etait-ce trop de demander une note pour expliquer que Rex et Lassie désignent respectivement les toilettes hommes et femmes ?

Pire que tout, certains passages sont incompréhensibles. Je ne sais pas si c'est lié à la traduction, mais ça fait saigner les yeux : "Il n'y avait pas beaucoup de vent avec ces immeubles assez hauts, tout autour, à l'exception de l'aire de jeux pour enfants, dans le triangle situé au sud de celui-ci.." Quelqu'un a-t-il compris ce qu'est celui-ci ?

Autre exemple ? Dortmunder se trouve devant la porte d'un cabinet de toilette. Il l'ouvre, entre, ferme la porte, la rouvre pour allumer la pièce, rentre et referme la porte. Puis, pour se cacher dans cette même pièce...il éteint. Donc l'interrupteur qui était hors de la pièce était aussi dedans ?

Vous en voulez encore, que pensez-vous de celle-là ? "Livia, je crois que, de ce quartier, Jacques ait pour habitude d'être absent la nuit".

Un coup pour rien.

Dommage.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre Bondil (134)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz littérature française à travers les siècles

Comment est appelé un poème (de quelques centaines de vers) en couplets d'octosyllabes, d'essence aristocratique et qui rapporte une aventure exceptionnelle, voire surnaturelle?

La satire
La laisse
Le rondeau
Le lai
Le sonnet
La ballade

14 questions
323 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}