Et à tous ceux qui ont séjourné dans le camp de concentration de Saint-Cyprien qui, comme le disait le ministre de l'Intérieur en 1939, n'est pas la même chose qu'un camp pénitentiaire et où se sont entassés, au milieu de baraques insalubres entourées de barbelés et posées sur du sable, jusqu'à 90.000 hommes réfugiés politiques, pour la plupart des Espagnols fuyant le régime franquiste.