Elle imite un poing rageur et le lève à destination du plafond pour accuser l’accès libre à Internet du O’Neils d’être le facteur principal de ses factures abracadabrantesques. Puis, sans prévenir elle penche la tête sur le côté et me demande d’une voix timide :
– Et toi, ça va mieux ?
Une bouffée de chaleur m’empourpre les joues. Je baisse les yeux vers mes mains blêmes et tremblantes que je serre l’une contre l’autre.
– Comme d’habitude…
– Toujours ces crises d’angoisse ?
Une moue désabusée répond à ma place. Je sens le regard compatissant de Gwen se poser sur moi.