J’ai acheté ce roman cette année au Salon du livre chez l’Arbre Vengeur.
Je vous en ai déjà longuement parlé, L’Arbre Vengeur est une maison d’édition que j’aime beaucoup et qui donne l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs complètement inconnus mais qui gagnent à être découvert.
Je dois avouer que cette fois-ci, et pour la première fois, je suis un peu déçue…
Je ne connaissais pas du tout Pierre Girard. C’est un auteur suisse né est 1892 et mort en 1956. Il a écrit en tout une vingtaine de nouvelles et de romans. Apparemment, une grande partie ont lieu à Genève, ou dans es environs.
Ce roman n’est pas une déception…c’est juste que je n’ai pas ressenti grand chose en le lisant. D’ailleurs, je l’ai lu il y a plusieurs semaines et j’ai mis du temps à me souvenir de quoi il parlait. C’est donc une lecture ni agréable ni désagréable…une lecture assez indifférente. Le style n’a pas réussi à me toucher et l’histoire non plus.
C’est un récit très court, concis et pourtant assez poétique d’une certaine façon.
L’atmosphère de ce roman est assez particulière…rien ne semble tragique. Si malheur ou déception amoureuse il y a, tout est pris légèrement, tranquillement, voir même avec humour.
On ne saura pas grand chose de son personnage…il semble sans foyer, sans attache et complètement libre de faire ce qu’il souhaite de son temps. Il est également un peu perdu, à la recherche de la "femme". Assez oisif (comme le reste des personnages d’ailleurs) il n’a que ça à faire d’accompagner Anaïs un peu partout, à essayer de la séduire ou de la sauver. Le personnage est d’ailleurs assez pitoyable…
Le personnage qui m’intéressait le plus était finalement Monsieur Bien, dont on apprend hélas pas suffisamment de choses…
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Une lecture donc en demie-teinte…je suis toujours contente de découvrir de nouveaux auteurs, mais celui-ci n’a pas réussi à me toucher. Ni agréable, ni désagréable. Dommage.
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