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Critiques de Pierre Guini (4)
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Mélanie m'attend

Pier Garzon est reporter de guerre en Afghanistan pour quinze jour dans la base française Planet Road. Il a le statut de journaliste embarqué . Il est sous protection militaire,ne peut sortir seul de la base, participe aux réunions de commandement, peut interroger les soldats et prendre des photos. Il est surnommé Baudelaire, les "fleurs du mal" étant le seul livre emporté dans son paquetage. Son rôle faire un reportage photographique pour un journal.



Il est le narrateur. Deux récits très différents dans leur contenu s'entrecroisent:



- La vie privée. Pier la rêve et la raconte à Marco (cinéaste Italien embarqué). 46 ans,divorcé, il est très amoureux d'une jeune femme de 22 ans sa cadette, Mélanie. De la tendresse et de l'amour dans l'écriture.



- La vie de l'unité de combat, sous les ordres du capitaine Berger, à laquelle il a été rattaché. le ton est beaucoup plus rude, masculin, avec des descriptions difficiles et d'autres où émerge de l'humour malgré la gravité de la situation.



Livre intéressant qui donne un petit aperçu du quotidien des militaires français en Afghanistan (2001/2014)



***



L'auteur est le fondateur et directeur de l'École d'Écrivains. Il est également l'un des conférenciers de l'université Inter-Age de la commune où je vis.
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Maurice Gimbel voulait revoir la mer

Maurice Gimbel a 96 ans. Depuis plusieurs mois il séjourne dans un Ehpad " les Capucines". Il se croit dans un hôtel 4 étoiles mal tenu. Il souhaite s'en évader. Deux fois par mois il a la visite de son fils Piel. Leurs liens sont un peu distendus, Maurice Gimbel ayant été, par ses activités professionnelles ou autres, très souvent absent du domicile familial. Maurice Gimbel (c'est ainsi que son fils le nomme) évoque quelques souvenirs, réels ou fantasmés ?

Son fils réalisera son souhait. A Cabourg, il reverra la mer et parlera enfin à son fils "Voilà fils, je t'ai raconté l'essentiel".



Malgré les sujets traités, rapport père/fils, vieillesse, vie dans les Ehpad, vérité et mensonges, le ton du livre n'est pas sombre, peut-être un peu mélancolique. L'humour est présent.
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Maurice Gimbel voulait revoir la mer

Le commentaire de Nathalie :

Maurice Gimbel, viens d’arriver à l’EHPAD des Capucines (le CHSLD de la France), mais pour lui, il séjourne dans la chambre 137 d’un hôtel 4 étoiles. Depuis son arrivée, il n’a qu’un but : s’échapper. Il en fait même part à son fils quand celui-ci lui rend visite.

À travers les retours en arrière dans la vie de Maurice et ses moments de lucidité, on apprend à connaître cet homme de 96 ans, que même son fils ne connaît pas. Pour Piel, son père était agent secret puisqu’il ne le voyait jamais. Mais il va tout de même s’occuper de son père, le laisser raconter quelques brides oubliées de sa vie, nommer des gens dits importants et finir par réaliser sa dernière demande. De son côté Piel, est devenu écrivain, a rencontré la femme de sa vie dans un accident d’auto et vit sans artifice au contraire de son père. Il ne découvrira vraiment qui est son père, qu’après sa mort dans un document laissé intitulé « À ouvrir après l’Apocalypse ». Maurice était un homme qui, toute sa vie, avait comme travail de VIVRE, au détriment de sa famille peut-être. Même s’il brillait par son absence, il répète qu’ils n’ont jamais manqué de rien sauf de lui. Qui était vraiment Maurice Gimbel l’homme de la chambre 137 qui voulait revoir la mer ?

Une belle histoire entre un père et son fils, une plume fluide, belle et tendre.

Un roman qui se lit calmement, en douceur, mais sans arrêt jusqu’au dernier jour de Maurice.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Maurice Gimbel voulait revoir la mer

Maurice Gimbel est accueilli en EHPAD, son fils, Piel, vient le voir, parfois…. Les visites ne sont pas forcément faciles, l’ancien oublie, se perd, se met en colère, fait semblant de dormir, c’est selon… Mais une chose est sûre : il n’a pas envie de rester aux Capucines qu’il prend pour un hôtel où il peut houspiller le personnel.

Lorsque Piel évoque son père, il dit « Maurice Gimbel », jamais il n’utilise le mot Papa, comme s’il voulait rester à distance de leur relation, prendre du recul, ne pas laisser les émotions l’envahir. Peut-être parce que son père a toujours été un homme mystérieux, qui s’absentait souvent, qui ne disait pas vraiment ce qu’il faisait.

Dans ce roman, on découvre comment Piel appréhende et perçoit le décès de son paternel. Et de temps en temps, c’est la vie de ce dernier qui est évoquée, un quotidien avec une part de non-dits, des secrets, un besoin de sortir des sentiers battus… Piel a grandi avec ce père quelques fois absent, à qui il a inventé des occupations. Est-ce que le décès de son géniteur lui permettra de comprendre ce qu’il faisait, d’approcher la vérité sur ce qu’il faisait ou est-ce que jusqu’au bout, son père va « jouer » et être facétieux ?

C’est avec une pointe d’humour, et beaucoup de tendresse cachée sous des dehors un tantinet ironiques que le lien entre ces deux hommes est présenté. On voit le monde de l’intérieur des Ephad, on se dit que oui, c’est parfois comme ça mais qu’on préfère ne pas y penser. Maurice Gimbel a du caractère, et son comportement m’a fait sourire. Finalement, je crois qu’il ne se prend jamais au sérieux et c’est très bien ainsi !

L’auteur a su rédiger un récit à la fois léger et profond car les thèmes qu’il aborde : les rapports filiaux, la vieillesse, la mort, ne sont pas simples. Il le fait avec délicatesse, rajoutant un peu de dérision pour éviter de tomber dans un pathos lourd et inutile, rendant ainsi la lecture très plaisante.


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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