En 1984, Yvon Gattaz - père de Pierre Gattaz, actuel président du Medef - affirmait que, ne supprimant l'autorisation administrative de licenciements, 471 000 emplois seraient créés. Pour justifier ce chiffre précis, il avait fait réaliser une "étude" par une officine amie. Après deux années de lobying, Yvon Gattaz avait obtenu ce qu'il voulait. Et pourtant, vingt ans plus tard, le député UMP Etienne Pinte a affirmé que cette réforme n'avait créé "aucun emploi".