Pierre Léoutre

Une salle des ventes toulousaine, un tableau apparemment insignifiant qui disparaît, puis deux meurtres, sordides et violents, constituent le début d’une enquête en spirale, haletante et sans limites. Une enquête où se croisent un commissaire-priseur, un officier des services de renseignements, la Police, la Gendarmerie…



Une banale enquête criminelle qui met peu à peu en lumière une vérité cachée, dans un crescendo d’autant plus terrifiant et angoissant qu’il pourrait ne pas être une simple fiction. Car les auteurs connaissent à la fois très bien le sujet et les mécanismes d’une investigation en eaux troubles : ils sont professionnellement bien placés pour savoir que certaines réalités dépassent de très loin ce qu’une fiction raisonnable autoriserait à penser.

Lectoure. « La 11e porte » est un roman mystérieux écrit à quatre mains

Laurent Rachou et Pierre Léoutre viennent de commettre « La 11e porte » un roman à deux voix. Ils s'étaient découverts lors du spectacle « Le d'Artagnan des mers ». L'idée a germé d'écrire en commun, mais l'un habite Lectoure et l'autre Toulouse. Grâce à Internet, ils ont pu rédiger leurs chapitres à tour de rôle. Un roman à clés à la découverte d'un Lectoure mystérieux. On y trouve : humour, ésotérisme, amour ; des personnes âgées porteuses de savoir, du suspense… Les premiers lecteurs sont déjà conquis. L'histoire se prolongera au fil d'autres volumes à la découverte du département. Pierre Léoutre signait aussi « Le murmure des chênes » : recueil de nouvelles, poèmes, livret d'opéra. Sous forme d'écriture intimiste mais non égocentrique comme les troubadours chantent l'amour.

LA DÉPÊCHE.FR, décembre 2009

Une Love Story à Lectoure.



"J'ai le coeur vide et le cerveau plein.

Depuis que j'ai appris la nouvelle de ta mort, je continue à avancer à grands pas, le temps continue son oeuvre mais le décor s'est figé. Une perte totale de sens et de sensations, une incompréhension absolue ..."



C'est ainsi que débute ce roman.

L'auteur retrace dans ce récit les souvenirs de son amour de jeunesse qui ressurgissent à la suite de l'annonce du décès d'Agnès.

Sa plume empreinte de mélancolie est toutefois rayonnante !

C'est sur fond musical des années 80 qu'il se remémore son émoi amoureux et les années qui ont suivi leur séparation.

Gainsbourg, Neil Young, Charlélie Couture, Keith Jarrett ....nous mettent dans l'ambiance lorsque

ses souvenirs déambulent pas à pas dans la ville de Lectoure si chère à son coeur et ravivent ses pensées...



J'apprécie déjà la plume de cet auteur ayant lu quelques-uns de ses polars. Mais j'avoue qu'à la lecture de ce roman, j'ai été agréablement surprise dans le fait qu'il a su avec délicatesse, transmettre une sensibilité que je ne lui connaissais pas !



Mes derniers mots sur ce superbe récit, mots que j'ai déjà écrit, certains les reconnaîtront :

Le temps ne peut pas tout effacer. La mort ne peut pas tout enlever. Les souvenirs sont immortels.

Quelques lignes écrites avec le coeur, sans complaisance ni fard, pour dire qu'il ne faut pas avoir peur d'aimer.

Même un amour de jeunesse, de rien du tout, peut durer toute une vie ...


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De temps à autres, je me sacrifie... et j'inscris un livre dans une catégorie très altruiste: "j'ai lu ce livre pour vous éviter d'avoir à vous le farcir".



Draconis fait partie de cette catégorie.



Le pitch est sympa... une salle de ventes, un tableau qui disparaît puis réapparaît, deux meurtres (pour commencer) rituels, une enquête sous forme de filature, de l'ésotérisme, de l'Histoire invisible...



Mmmmmmh se pourlèche le lecteur fan de Dan Brown ou de thrillers ésotériques... voilà de quoi assouvir ma soif de mysticisme BCBG sur fond d'art et de grand complot.



Sauf que... cela ne démarre réellement jamais. 173 pages pour un tel sujet, qui devrait comporter un tas de tiroirs, de fausses pistes, de tâtonnements, de révélations... c'est impossible. Surtout que l'on n'a pas une langue très concise. Donc on n'a pas de tension dramatique. Donc, flop...



Prenons un exemple. A plusieurs reprises, en fin de chapitre, les auteurs nous promettent que les choses vont vraiment devenir dramatiques, dures, sur le mode du "cela ne faisait que commencer" ou "s'ils avaient pu imaginer...". Le ressort est connu et largement utilisé avec un narrateur omniscient qui sait ce qui va arriver... Sauf que ces promesses ne sont pas tenues. Il n'y a pas de gradation, de progression vers l'horreur attendue.



Et quand la fin arrive, on sort du thriller pour rentrer dans le mystico-fantastique tout à fait surprenant et décalé (ce qui -pour une fois- n'est pas un point positif pour moi), et les mots sont largement insuffisants pour communiquer l'horreur au lecteur.



Autre exemple, le roman -thriller- esotérico-mystique se prête fort bien à une déconstruction dans la structure. Rien de cela ici. On pourrait avoir la vision des "méchants", plonger dans un épisode du passé qui éclairerait le présent, avoir des chapitres qui seraient plus énigmatiques, où le lecteur devrait recomposer le puzzle lui-même, etc. Rien de tout cela. Le récit est linéaire, vu (plus ou moins, vu l'utilisation principale du narrateur omniscient, qui fonctionne mal) par le prisme d'une assistante de la salle de vente. Et on a même droit à une romance style "Nous Deux" avec le principal flic de l'enquête.



L'initiation du commissaire-priseur m'a fait penser à mes plus mauvaises parties de jeu de rôle... Les intervenants, supposés avoir du pouvoir, de la sagesse, une connaissance infinie... sont plats, falots, sans reliefs et manquent tout à fait de crédibilité.



Mentionnons que le flic de la DST spécialisé en ésotérisme ne sait pas qui est Vlad Tepes... Franchement, on croit rêver. De mémoire, la page 114 contient une contradiction sur l'origine Dracul/Draculea dans la lignée de Vlad l'empaleur. Il n'est pas toujours simple de faire oeuvre d'Histoire Invisible.



A partir d'un fil conducteur qui tient plus ou moins la route (enfin, plutôt moins que plus), le récit se prend tous les écueils. J'ai failli arrêter bien des fois... mais le don de soi est profondément ancré en moi. Point positif, les 173 pages passent en même pas 3 heures. Hop !

Pourvu que la réalité ne dépasse pas la fiction !



New York 1869, Aaron Meyer décide d'investir dans le pêché humain.

De nos jours :

- Devant un restaurant de Toulouse, le capitaine André Ormus de la DST est en planque dans sa voiture. Lorsque le suspect sort avec un autre homme la mésentente verbale entre eux est palpable. Puis le suspect sort un silencieux et lui tire une balle dans la tête...

- À l'aéroport de Roissy, un cadavre transpercé d'un javelot est découvert sur le tapis roulant des bagages. La police découvre cachée dans sa valise une fiole suspecte.

Les enquêtes simultanées débutent !



C'est d'une plume directe, fluide et bien rythmé que l'auteur m'a entraîné dans un récit qui fait froid dans le dos ! ... tant ça paraît crédible !

Entre enquête de police et enquête de la DST, il aborde les sujets des nouvelles technologies scientifiques et le terrorisme.

De Toulouse à Paris en passant par Lyon et Shanghai, les enquêteurs vont de surprises en surprises.

Au fil des chapitres, leurs investigations judiciaires les entraînent dans un milieu méconnu face à des individus haut placé et sans scrupule.

Corruption, malversation, développement en toute impunité des proccess extrêmements dangereux pour l'humanité font loi tout au long du récit !

J'espère que les chercheurs de l'institut Pasteur sont doués !
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