Une odeur de sang et de poudre flotte dans le salon. L’ancien de la LVF me regarde d’une drôle de façon.
– Eh bien, mon lieutenant, je ne vous en croyais pas capable…
– La guerre nous a changés, sans doute.
– Oh non, la guerre a simplement fait que nous devenions ce que nous sommes.
Je découvre alors que mon camarade est une sorte de M. Jourdain, qui fait du Nietzsche sans probablement le savoir.