AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Bibliographie de Pierre ROBERT   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
LA MALEDICTION DE L’ISF
L’ISF n’existait nulle part ailleurs qu’en France et, avec 4,2 milliards d’Euros en 2017, son produit ne représentait QU’UNE GOUTTE D’EAU DANS L’OCEAN DE NOS PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES. Pour l’analyse économique, SES EFFETS NEGATIFS SUR L’ATTRACTIVITE, L’EMPLOI et LA CROISSANCE du pays NE FONT AUCUN DOUTE. Le simple bon sens suffit pour comprendre que ce n’est pas non plus en rétablissant ce symbole que le prix des carburants va baisser et que le pouvoir d’achat va augmenter.
(p. 187)
Commenter  J’apprécie          60
[…] à l’ouest du rideau de fer, aucun pays n’était allé aussi loin que le nôtre dans l’étatisation de son économie. En 1981, la France était même devenue une anomalie parmi les pays occidentaux en raison de l’importance de son secteur public et du poids de l’Etat dans tous les domaines. Un peu COMME SI LE REVE ULTIME DE LA CLASSE POLITIQUE AVAIT ETE D’OPERER EN DOUCEUR CE QUE L’URSS N’AVAIT REUSSI PAS A FAIRE. Le projet a échoué, et dès 1983, il a fallu s’adapter dans la douleur et le non-dit à la nouvelle donne. […]
Confrontées à ce mauvais scénario, AU LIEU DE MAUDIRE L’ETAT QUI A ECHOUE, de larges fractions de l’opinion française maudissent les marchés, la mondialisation, les grandes entreprises, les actionnaires, la concurrence, c’est-à-dire tout ce qui fait la dynamique d’un pays désormais condamné à innover. […]
Il y a donc UN LIEN FORT ENTRE L’ABSENCE DE CULTURE ECONOMIQUE DU PLUS GRAND NOMBRE ET LE DIRIGISME QUI S’EST IMPOSE DANS NOTRE PAYS DEPUIS PLUS DE SOIXANTE-DIX ANS.
(p. 37-38)
Commenter  J’apprécie          41
Etre fonctionnaire, disposer d’un emploi à vie est un idéal partagé par la majorité de nos concitoyens. Il est en totale contradiction avec les exigences d’une économie de la connaissance et de l’innovation qui repose sur la prise de risque et le changement fréquent de postes […].
(Les mécanismes du marché sont les leviers du progrès, p. 274)
Commenter  J’apprécie          50
Une enquête a d’ailleurs montré que beaucoup d’enseignants de SES [Sciences Economiques et Sociales] LE SONT DEVENUS PAR UN REFUS DES VALEURS DE L’ENTREPRISE, PAR UN REJET DE LA LOGIQUE DU MARCHE ET DU PROFIT. […]
Dans une enquête de 2002, un professeur déclare : « Les élèves sont aveugles aux déterminismes sociaux. » Dans son esprit, son rôle est de leur ouvrir les yeux sur les mécanismes cachés de la domination. L’enjeu est donc clairement de former chez les élèves des habitudes mentales favorables à une étude critique des phénomènes sociaux. La bonne approche est alors d’aller du complexe vers le simple et non pas l’inverse. Il faut partir du cas particulier de l’élève, qui est complexe, déconstruire ses représentations et ses préjugés et réorganiser ses connaissances du monde social, ce qui lui permettra de conceptualiser en structurant sa pensée autour de lignes simples. J’APPELLE CELA DE L’ENDOCTRINEMENT.
(p. 63-64)
Commenter  J’apprécie          40
Même la concurrence des idées est faussée par la domination du politiquement correct et par le rejet pavlovien des idées libérales, instantanément dénoncées comme ultralibérales. Or, la concurrence est l’indispensable aiguillon du progrès et la source de toutes les incitations qui font progresser l’humanité.
Un exemple simple permet de l’illustrer. Il met en scène un professeur d’économie et ses élèves. Ceux-ci soutiennent qu’un système social idéal devrait éliminer toute compétition et assurer à tous les mêmes moyens d’existence. L’enseignant est sceptique mais se contente de leur proposer une petite expérience symbolique. Désormais, il attribuera la note moyenne de la classe à chacun des élèves, ce qui les mettra tous au même niveau. A l’issue du premier contrôle, tout le monde a 13/20. Ceux qui avaient fourni un gros effort de préparation sont déçus, mais les autres sont contents. Lors du contrôle suivant, les moins travailleurs travaillent encore un peu moins et les plus assidus relâchent leurs efforts en sachant qu’ils ne seront pas récompensés. Tous se retrouvent avec 9/20, ce qui ne satisfait personne. Le processus étant engagé, la moyenne du troisième contrôle chute à 4/20 ! Par la suite, les notes ne remontent jamais. Au sein de la classe, les relations s’enveniment mais personne ne veut étudier pour le bénéfice des autres et tous deviennent des cancres.
Morale de l’histoire : la concurrence est une source indispensable d’incitations. Lorsqu’on la supprime, le résultat est un appauvrissement général.
[Cet excellent exemple illustre aussi l'effet destructeur de la fameuse "redistribution" dans le cadre de la soit disant "justice sociale" ]
(Les mécanismes du marché sont les leviers du progrès, p. 274-275)
Commenter  J’apprécie          30
On retrouve le même penchant ultra-dirigiste [du programme de Marine Le Pen] dans le programme de Jean-Luc Mélanchon, qui voit dans l’Etat la solution de tous nos problèmes. Pour faire avancer son projet de transformation radicale de la France, le candidat demande que l’Etat réindustrialise le pays en prenant en main tous les leviers de commande par la renationalisation de ce qui avait été privatisé et la réquisition des entreprises privées. Les nationalisations ont échoué dans les années 1980. On ne voit pas pourquoi elles donneraient satisfaction aujourd’hui.
(p. 83)
Commenter  J’apprécie          40
Dix clichés sur l’économie de marché : L’ECONOMIE DE MARCHE PRODUIT DE LA MISERE
C’est la thèse bien connue de la paupérisation popularisée par Karl Marx. Au fur et à mesure que l’économie de marché étend son emprise, elle condamnerait les masses à la misère. L’histoire économique a complètement démenti cette sombre prédiction, qui RELEVE DE L’IDEOLOGIE mais est EN COMPLET DESACCORD AVEC LES FAITS. C’est au contraire l’extension des marchés, conjuguée à la possibilité pour tous d’y accéder, qui ont permis d’accroître le bien-être du plus grand nombre en faisant reculer la pauvreté. […]
Dans les pays aujourd’hui les plus pauvres, c’est aussi l’insertion dans le marché qui permet aux familles d’échapper à la misère. C’est en développant leurs capacités entrepreneuriales qu’elles ont les meilleures chances de s’en sortir. […]
Le rôle positif du marché est donc avéré. Il offre des solutions […] bien plus efficaces que les politiques publiques imposées d’en haut. Cette idée se heurte à de fortes résistances en France, où sévit à la fois une vieille culture aristocratique de mépris envers le commerce, et l’emprise plus récente de l’idéologie marxiste, également très hostile au marché.
(Dix clichés sur l’économie de marché et la sphère financière, p. 227 ; 228-229)
Commenter  J’apprécie          30
[…] LE SYSTEME DES PRIX résout le problème de la coordination des efforts de million de personnes SANS QU’INTERVIENNE AUCUNE AUTORITE CENTRALE. En revanche, aucun organisme de commandement centralisé n’a jamais été en mesure d’assurer efficacement une telle coordination.
Lorsqu’on en a fait l’expérience, cela a invariablement conduit au désastre. Les économies autoritairement planifiées ont instauré la pénurie, la stagnation et souvent la famine. Sur les 70 millions de personnes qui sont mortes dans les grandes famines du XXème siècle, 80 % ont été victimes de la collectivisation forcée, des confiscations punitives et de la planification totalitaire imposée par les régimes communistes. Malgré de multiples tentatives d’aménagement, ce système s’est en outre montré incapable d’évoluer en intégrant certains des mécanismes propres aux économies de marché.
(Les mécanismes du marché sont les leviers du progrès, p. 264-265)
Commenter  J’apprécie          30
[…] la suppression des mécanismes du marché et son corollaire, l’étatisation du financement de l’économie, ont étouffé la créativité, l’innovation et les gains de productivité. Or, sans gain de productivité, le pouvoir d’achat ne décolle pas et les gens s’appauvrissent.
(p. 224)
Commenter  J’apprécie          40
[…] nombreux sont ceux qui [en France] pensent que les solutions mises en place par la sphère publique, hors de toute considération de profit, sont forcément supérieures à celles que proposent les entreprises marchandes.
[…] les monopoles publics qui ont longtemps dominé la fourniture de gaz, d’électricité ou de téléphonie et prévalent encore dans les transports ferroviaires, ont FAIT PREUVE DE LEUR INEFFICACITE A SATISFAIRE LEURS CLIENTS AUX MEILLEURS PRIX. En revanche, PROFITANT DE LEUR POSITION ET DE LEUR CAPACITE DE BLOCAGE DU SYSTEME, LEURS PERSONNELS ONT EFFECTIVEMENT PU S’ATTRIBUER DES RENTES DE SITUATION en bénéficiant sous forme d’avantages sociaux de la quasi-gratuité de l’énergie (EDF, Engie) ou des transports (SNCF, Air France).
(p. 206-207)
Commenter  J’apprécie          33

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre ROBERT (2)Voir plus

Quiz Voir plus

Des spécialités gastronomiques. Trouvez la ville d'origine (le numéro du département pour vous aider..)

La saucisse de .............?.............(67)

Blois
Strasbourg
Pau
Saint-Omer

19 questions
68 lecteurs ont répondu
Thèmes : moravieCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}