Dans la quasi-totalité des traditions, le temps ne semble pas avoir de configuration particulière. Il est comme immobile, et le destin humain y inscrit ses cycles, naissances, morts, filiations. […] Ce temps est de nature cosmique. Pour les hommes des origines, qui n’ont cure des anniversaires et autres mesures de la durée, il semble que ce n’est pas le temps qui passe mais nous qui passons pour aller vers un ailleurs pressenti, mais tout aussi réel que l’ici-bas.