Philippe Grasset, analyste spécialistes des questions aérospatiales, en même temps qu'observateur de longue date des relations transatlantiques, à suivi attentivement le dossier et continue de le juger très politique. A ses yeux," la querelle sur les droits d'atterrissage de Concorde à New York fait partie de la longue histoire des relations de complète incompréhension amicale entre l'Europe et les États-Unis ". Les responsables du programme y voyaient un complot anti Europe manipulé depuis Washington, qui tirait les ficelles des autorités aéroportuaires. A l'opposé, les Américains voyaient dans la démarche une tentative de forcer la souveraineté américaine.
Pour Philippe Grasset,cette incompréhension transatlantique,qu'il qualifie de "classique ", fut tranchée à travers un maquis procédurier,les duels de groupes d'intérêt new yorkais,la pression des lobbies et le "localisme" des décisions américaines. Mais les européens ont persisté à y voir un complot,plutôt que l'aspect légaliste énorme, touffu,incompréhensible de ce côté ci de l'océan, d'une certaine manière de faire americaine.
Depuis lors,ces incompréhension n'ont pas disparu tant s'en faut.