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Citations de Pierre Uzan (13)


Le traitement d’une information aussi simple que celle relative à la vision d’un objet en mouvement nécessite une certaine intégration de l’activité cérébrale puisque sont impliquées des zones capables de traiter, respectivement, les informations relatives à sa forme, sa couleur et son mouvement – ces zones devant vraisemblablement travailler en parallèle.
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La cognition apparaît donc comme un processus de co-naissance ou de co-émergence du sujet de la connaissance et de l’objet de la connaissance qu’il faut analyser comme deux aspects complémentaires : celui de l’expérience consciente phénoménale, descriptible à la « première personne », et celui de l’activité neuronale, relevant d’une description à la « troisième personne » (celle de la science), en introduisant une notion de causalité réciproque entre ces deux domaines.
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[…] le problème « facile » de la conscience consiste à expliquer les préalables matériels nécessaires des états de conscience, comme la façon dont le cerveau traite l’information visuelle, contrôle la motricité ou nous permet de raisonner, problème qui, selon cet auteur, trouvera (ou trouve déjà) une explication en termes neurophysiologiques ou computationnels. A ce problème, il oppose le problème « difficile » de la conscience qui consiste à expliquer la nature de l’expérience phénoménale associée à ce traitement neuronal de l’information par le cerveau : comment expliquer ce que cela nous fait de percevoir la couleur rouge ou d’entendre un certain son ?
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Ils [les physiciens] ont cherché à explorer dans un cadre quantique la conception du monisme neutre (dans sa version spinoziste) selon laquelle l’esprit et la matière seraient des manifestations d’un niveau de réalité plus fondamental. […] il ne s’agit pas d’utiliser la physique quantique comme une science de la seule réalité matérielle, si précise et universelle qu’elle soit, puisque cette direction de recherche ne permet, pas plus que la neurobiologie « classique », de répondre à la question du fossé explicatif entre l’expérience subjective et ses corrélats neurophysiologiques. Mais il s’agit de l’utiliser pour le pouvoir expressif de son formalisme qui, utilisé de façon appropriée, permet de représenter la complémentarité et l’enchevêtrement des aspects psychiques et physiologiques de la conscience ainsi que leur co-émergence à partie d’un niveau plus fondamental de réalité – qui peut être pensé comme l’unité psychosomatique de l’individu. […]
Il s’agirait donc de construire une théorie quantique de l’unité psychosomatique régissant l’intrication des caractéristiques psychologiques de l’individu à travers lesquelles sont perçues ses expériences et de ses caractéristiques anatomiques et fonctionnelles (et pas seulement la correspondance entre le contenu « conscient » d’une expérience particulière et ses corrélats neurophysiologiques). […] Une telle théorie quantique de l’unité psychosomatique permet de dépasser l’attitude consistant, d’une part, à réduire le domaine psychique au domaine physique, ou réciproquement, et, d’autre part, à penser la conscience et la matière comme deux substances indépendantes qu’il faudrait chercher à relier par une mystérieuse interaction.
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Ici, le psychisme (en général) et le physiologique sont les manifestations ou les domaines d’expérience distincts mais cependant complémentaires et enchevêtrés, c’est-à-dire soumis à des contraintes mutuelles, d’un même niveau de réalité plus fondamental – celui de l’unité psychophysique de l’individu.
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La question de savoir s’il serait pertinent d’utiliser la physique quantique pour comprendre ce qu’est la conscience et, en particulier, pour comprendre comment s’articulent l’expérience subjective et ses corrélats neurophysiologiques, est loin de recevoir une réponse consensuelle.
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[…] il semblerait que le traitement phonologique et articulatoire des mots soit effectué par le gyrus supramarginal alors que le traitement sémantique du langage ferait intervenir le gyrus angulaire.
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Comme toute cellule, le neurone a un potentiel membranaire de repos. Un stimulus au niveau des dendrites dépolarise la membrane du neurone dans son corps cellulaire et se propage alors jusqu’au « cône d’émergence » (ou sommet axonal). Si la dépolarisation est assez grande, il y a transmission du signal reçu, sinon rien ne se passe ; c’est une réponse dite de tout ou rien.
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[…] les phénomènes physiques et les phénomènes mentaux constituent, pour Spinoza, respectivement les modes d’une unique substance (Dieu) manifestés sous les attributs de l’étendue et de la pensée. Pour Spinoza, ces deux séquences d’évènements sont dérivées d’un niveau plus fondamental, l’unique substance, qui est donc « neutre » vis-à-vis de leur distinction.
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L’action causale du mental sur le cérébral se ferait au niveau synaptique, par une subtile modification des probabilités d’émission des neurotransmetteurs. Ces dernières probabilités doivent […] être calculées dans le cadre de la théorie quantique qui régirait de façon significative les processus d’échange des neurotransmetteurs dans les synapses.
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[…] [Selon Russell] la distinction entre la physique et la psychologie ne reflèterait pas celle de leur objet, la matière pour la physique et l’esprit pour la psychologie, mais cette distinction serait d’ordre purement épistémique, due au fait que nous appréhendons de façon différente, selon des relations différentes ou par des « constructions logiques » différentes, les éléments de cette réalité neutre.
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En quoi une description du fonctionnement du cerveau, quelle qu’en soit sa complexité, constitue-t-elle une explication de ce que cela fait de vivre une certaine expérience ?
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Au niveau de l’interconnexion synaptique, il existe un espace vide à travers lequel le signal électrique ne peut pas se propager. La transmission d’information se fait alors par l’intermédiaire de substances chimiques, les neuro-médiateurs. Quand un signal arrive au niveau de la synapse, il provoque la libération des neurotransmetteurs (médiateurs chimiques) dans la fente synaptique (ce processus est nommé exocytose). Ceux-ci vont se fixer sur des récepteurs de l’autre côté de l’espace intersynaptique. Quand suffisamment de molécules se sont fixées, un signal électrique est émis de l’autre côté et on a donc une transmission.
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