L’été
L’été, une nuit peut-être
au clair de lune, purifiée
étoffe laiteuse d’un autre monde,
délavée de ce qui fut
Hâte, nous galopions, drapés de poussières
nos corps étaient en fleurs
Hâte, nos lèvres s’enivraient
de l’odeur énigmatique du jasmin
Plus de chemins devant nous, à l’entour
feuilles séchées, ombres éparses,
mais douce encore cette nuit
comme nous espérions que le jour se lève