Au moment de gagner nos chambres - il était alors près de quatre heures du matin - la seule certitude que Monsieur Jérôme, Chris, Gaëlle Chauvin et moi-même puissions détenir concernait l'attitude de Loys Rolin. Si ce dernier avait possédé les cartons de La Bataille d'Anghieri ou du moins les pages indiquant où ils se trouvaient - postulat qui s'avéra finalement erroné - il semblait évident qu'il avait du chercher un lieu sûr où les entreposer. Rolin était un homme sage et méthodique. Aussi avait-il probablement songé à la solution à la fois la plus simple, la plus sûre et la plus facilement contrôlable : l'hôtel-Dieu.