Participer au combat en renseignant et protégeant ses camarades à travers l'oeil électronique d'un drone a été le quotidien du colonel Pierre-Yves le Viavant, alors capitaine, pendant son déploiement en Afghanistan en 2010 et 2011. Aujourd'hui patron du régiment des drones de l'armée de Terre, il livre le premier récit d'une unité employant cette arme alors balbutiante dont l'usage est aujourd'hui généralisé sur les champs de batailles. Ce que raconte cet ouvrage, c'est l'histoire de cette petite équipe de soldats précurseurs, pilotes, mécaniciens, analystes d'images.
Pour en savoir plus sur cet ouvrage, et feuilleter un extrait : https://bit.ly/3W395f8
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Vidéo réalisée par Dorian Furet.
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Pour commencer donc, racontons cette petite pichenette dans la compréhension que dame nature (hasard, vie, Dieu, inconscient …) a offerte gracieusement à ce quidam que j’étais supposé être.
Une telle expérience est sans doute banale et arrive probablement à plein de gens, mais je n’en suis pas vraiment certain et souhaite en faire profiter au moins, a minima, cette feuille encore blanche.
Et de toute façon, ce qui doit être sera...
Est-ce que ce que je vais partager à présent avec toi justifie d'abîmer cette feuille initialement immaculée ? Je t'en laisse seul juge... mais je n'ai guère de scrupules : après tout les journaux, avec leurs cortèges de "bonnes nouvelles", gâchent certainement plus de nos belles forêts de feuillus que les élucubrations qui vont suivre.
Nous nous sommes tellement identifiés à l'idée que nous nous faisons d'être quelqu'un que nous avons fini par y croire alors qu'à la vérité nous ne sommes rien, infiniment rien et c'est une très bonne nouvelle. N'étant objectivement rien nous sommes aussi par le fait : Tout , et ça, c'est une très très bonne nouvelle
Figure-toi que le désir d'écrire m'a pris, soudainement, comme ça, sans raison. Le désir ne se justifiant que de lui-même, il m'a saisi comme on met un instrument à sa disposition, juste pour son bon plaisir. Prégnant comme l'envie d'accoucher, il m'a fallu coucher ce qui va suivre sur le papier.
L'écriture donc comme un pont (à suivre...) qui nous relie. L'humaine nature est partout, en l'autre comme en nous. Alors, ami, prête-moi ta plume pour t'écrire un mot et si je ne suis pas trop dans la lune, en le lisant je m'y (re) trouverai peut-être ou j'y lirai notre commune absence ?...
D'ailleurs, si ce texte ne trouve qu'un seul lecteur : toi, mais que ce lecteur est "touché", je n'aurai sûrement pas perdu mon temps. Et puis après tout qu'est-ce que le temps ? Ne soyons pas chiches, le temps n'est-il pas fait pour être dépensé ?...
Un humoriste disait «écrire c'est parler sans prendre le risque d'être interrompu» ; il y a de ça. Ce que j'ai envie d'évoquer n'aurait probablement pas place dans une conversation courante, on m'y ferait gentiment taire...
Que cette vie, au-delà de l'expérience procurée puisse servir aussi à passer un relais (le témoin ?), à partager un tout petit "rien" qui fait toute la différence.
Notre chemin de vie est balisé de “hasards” qui sont le langage de notre destinée (ce qui n’a surtout rien à voir avec un quelconque fatalisme).
Bien sûr, écrire est un acte qui fige un peu les choses, mais c'est tout de même ce que l'on a fait de mieux jusqu'à présent pour être lu