la « clandestinité », ce mot on ne peut plus faux et falsifiant, n’est pas un choix libre et volontaire de l’émigrant ; c’est une condition de fait subie par l’émigrant contre sa volonté et son intérêt, le résultat d’une coaction extérieure, d’un coté matérielle, de l’autre institutionnelle
L’auto-organisation des populations immigrées et des travailleurs immigrés reste l’arme principale contre ce système de discriminations raciales, et les autochtones ont le devoir de la soutenir activement, sans conditions préalables
Ici, le racisme est vu de façon inséparable à la fois comme un rapport matériel d’oppression physique et économique d’une race sur une autre, ou sur d’autres races, et comme l’expression intellectuelle, psychologique, culturelle, symbolique et politique de ce rapport, avec un renvoi continu d’une dimension, ou d’une relation à l’autre
Le racisme se tient sur une base quadrangulaire : oppression de classe, oppression raciale, oppression nationale, oppression sexuelle
Que l’on s’en souvienne à l’avenir, de l’enfer sur terre auquel mène toujours la perspective nationaliste et raciste, ces « aubes idéalisées
L’effet combiné du soulèvement pluri-continental des opprimés de couleur et du réveil des hommes-machines ou des ouvriers-masse de l’industrie ainsi que des femmes-objets a eu une portée telle qu’elle n’a rien laissé d’intact
la vie et l’histoire – quatorze siècles d’histoire – des sociétés et des nations arabes et de tradition islamique sont brutalement ravalées au rang de simple religion : une religion pétrifiée et pétrifiante