Le Doge de Venise n'apparaît pas par conséquent dans l'Histoire de la Renaissance comme les princes et souverains des autres États d' Italie qui purent réunir autour d' eux ces magnifiques Cours, où comme à autant de rendez-vous affluaient les esprit les plus vigoureux et les plus distingués. Grâce à ces Mécènes, prodigues de leurs richesses et quelquefois aussi de celles de leurs sujets, pour encourager magnifiquement le progrès des sciences, l'humanisme et l'Art purent inaugurer ou accentuer fortement la réforme du goût dont ils devinrent les arbitres.