C'était difficile de garder la tête froide. A Paris, chacun se surveillait, avait une foule d'obligations. A l'époque, un mouvement arménien armé avait vu le jour ; ses militants attaquaient les consulats turcs. Dans ce climat de règlement de comptes, ils ne faisaient que se consumer eux-mêmes. "Tu deviens leur sujet. Si tu pars, ils te brûlent, si tu restes, ils te grillent. Et si tu prends un vent contraire, tu es perdu. Le feu s'éteint, tout n'est que débris brûlés et odeur de plastic. A en avoir la nausée."