Aivly ferme les yeux avec un geste évasif, comme pour dire qu'il n'y a pas besoin d'explications. Puis me regarde, hésitante. Je l'embrasse brusquement. Au début elle reste raide, puis je la sens se détendre, respirant longuement contre ma poitrine. Il eût mieux valu que je ne sente pas son parfum. Je fourre son nez dans ses cheveux, respire et pour un peu je ne laisserais son odeur s'échapper de mes poumons, je ne la laisserais pas s'en aller, elle, qui maintenant me tient par les hanches. Juste un instant. Une étreinte si forte qu'elle semble définitive. Elle se détache, le regard baissé.