Toutefois, gardons-nous de croire que les Vénètes, devenus Romains, n'aient pas subi l'influence de la capitale et, surtout, adopté quelques - uns des spectacles préférés des latins. Là, comme ailleurs, dans les amphithéâtres, on vit des hommes lutter contre les bêtes ; et il y eut des combats de gladiateurs à Altino, à Aquilèe, à Padoue, à Vérone. Mais les jeux sanglants répugnaient à l'humeur pacifique de nos ancêtres. Ils préféraient de beaucoup les courses de chars ou de chevaux qu'ils élevaient avec le plus grand soin,