Tout le monde a le droit de construire son bonheur au quotidien.
Cella se pencha vers lui et l'embrassa tendrement, elle n'avait jamais été aussi sûre de sa vie de prendre la bonne décision. Tout son corps et tout son cœur lui disaient qu'il était fait pour elle et qu'elle était faite pour lui. Elle vibrait de plaisir en embrassant l'homme qu'elle aimait, en le sentant contre elle, elle caressait son torse nu, si puissant et doux, son odeur l’envoûtait comme le plus merveilleux des parfums, elle se sentait transportée dans un autre univers où eux seuls existaient. Elle oubliait tout, Terre Centrale, les règles de bienséance, la pudeur, elle voulait ne faire plus qu'un avec lui.
Le métier de Prince est ridicule, on me demande d'apprendre comment diriger un Royaume, on me costume, on me fait faire le beau, et quand je devrais pouvoir aider le Royaume on me fait bien remarquer que je n'ai aucun pouvoir. Les capacités et pas le droit de m'en servir.
Il se retourna vers sa sœur, et dans son regard émerveillé, il vit là l’éternité à laquelle il avait pensé. Dans le cœur des gens, les beautés créées par les Xulystes, seraient toujours présentes. Un instant de bonheur dans le cœur des hommes, est un instant d’éternité.
Si la dépression était un choix, vous pensez bien que cette maladie n’existerait plus.
La lavande avait une odeur de conte de fée, que sentirait-elle maintenant?
En repensant à la première fois où il l'avait rencontrée, leur premier baiser, leur mariage, la naissance de Remish, il crut sentir son cœur se déchirer, ils avaient vraiment été heureux ensemble.
Vous avez le droit d’aller bien, mais vous avez aussi le droit d’aller mal. Vous êtes vous-même et cela est bien.
- Sila, tu as fait une bêtise?
- Pas que je sache. En tout cas, pas plus que d'habitude.
Il s'allongea dans l'herbe, il regardait la cime des arbres en se demandant ce qu'il était, une petite fourmi sur l'immensité de Purgos, juste un instant, à peine une étincelle.