Aujourd’hui, c’est le 11 octobre. Dans un mois, je serai dans la cellule des condamnés. Dans un mois, il me restera trois ou quatre heures à vivre. C’est à ça que j’ai pensé en me réveillant, et j’ai pleuré pour la première fois en près de douze ans.
Avant aujourd’hui, je ne croyais pas que j’étais capable de pleurer, mais tout ce que j’ai dit sur Nathan, tout ce que j’ai raconté sur les événements qui m’ont mené ici m’a permis de refaire surface. C’est la seule façon dont je puisse décrire ça. J’ai refait surface. » p 366 a 1