Vouloir « contrôler la nature » est une arrogante prétention, née d’une biologie et d’une philosophie qui en sont encore à l’âge de Neandertal, où l’on pouvait croire la nature destinée à satisfaire le bon plaisir de l’homme. […] . Le malheur est qu’une si primitive pensée dispose actuellement des moyens d’action les plus puissants, et que, en orientant ses armes contre les insectes, elle les pointe aussi contre la terre.