les anges naissent dans les phalanges
mes poésies sont des doigts qui suppurent
coupés au milieu
avec du sang frais jaillissant des petites croûtes marron
où l’attouchement grince
et fait un mal acéré
des moignons gangrenés avec lesquels j’essaie
encore et encore
d’appréhender le monde
(Anca Zaharia, p. 54)