Je pris un chemin étroit, là où finissaient les cactus et commençait le bord du canyon. Trois kilomètres et je me garai. C'était l'été et il n'allait pas faire nuit tout de suite. On avait le temps. C'était aussi le moment le plus dangereux. S'il faisait l'idiot je n'aurais pas le temps de sortir mon pistolet, et je ne voulais pas qu'il recommence à me frapper. J'étais fatigué de me faire frapper.