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Critiques de Ragnar Hovland (6)
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Une moto dans la nuit

Un livre cru, dérangeant. Mais je me suis vite attachée à ce jeune garçon à la recherche de lui-même, d'autant plus difficile pour lui que ses racines sont extrêmement floues. C'est bien écrit, à la portée des jeunes lecteurs comme des plus vieux. Une bonne matière à échange sur la violence, l'orgueil, la fraternité.
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Douce nuit

En lisant le résumé, je pensais tomber sur un roman type road trip à travers la Norvège. Ce n'est pas tout à fait le cas. C'est ici plus un voyage intérieur d'un auteur qui se voit vieillir et qui se retrouve confronté aux démons de son passé. Il revient sur ses (nombreux) amours, sa famille, ses frères. Il se cherche à travers ses courtes escapades en s'interrogeant sur le sens de sa vie dans les bras de ses maîtresses.

C'est un roman agréable aux senteurs des forêts de Norvège. Je me suis imaginée le lire au coin du feu, la neige frappant la fenêtre.

C'est une belle lecture, douce, agréable, touchante. Une lecture qui amène à s'interroger sur la vie, la mort, la famille. J'ai aimé cette petite pause nordique, cet univers tendre qui se déploie au fil des pages.

Une belle découverte qui m'a été offerte par la dernière Masse Critique et les éditions Les Belles Lettres.
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Douce nuit

Un roman d’aventures et de rêves, mais de petits rêves et petites aventures - c’est ce qui en fait le charme particulier.
Lien : http://next.liberation.fr/li..
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Une moto dans la nuit

Le narrateur de l'histoire vit avec son oncle, un vieux poivrot, dans une baraque déglinguée depuis que son grand frère puis ses parents sont partis, on ne sait où. Un jour, le frère revient, sur une imposante moto et reprend sa place dans la famille et dans le microcosme du village, où il tient le rôle de caïd. Le narrateur est ravi de le voir revenir et d'acquérir, du coup, une certaine importance aux yeux des autres mais il se prend à rêver, lui aussi, d'évasion...



Un roman étrange, à l'atmosphère étrange, aux personnages étranges... Je n'ai jamais réussi à vraiment entrer dedans, sauf lors de la fugue en radeau, dont on se demande si elle a vraiment eu lieu ou bien si c'est un rêve. D'ailleurs, à bien y réfléchir, le livre tout entier baigne dans cet onirisme un peu glauque. J'ai refermé ce roman en me demandant si j'avais tout bien compris...
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Douce nuit





Je dois à Babelio de bons moments, parfois de moins bons mais c'est la règle du jeu. Mais sans eux j'ignorerais toujours le Norvégien Ragnar Hovland bien que je me perde très volontiers dans la littérature nordique. Quel beau roman, ça s'appelle Douce nuit, il n'y pas de scénario proprement dit. Un homme, écrivain en panne, âge mûrissant non précisé, on apprend peu à peu sur lui, c'est très curieux car on n'en saura jamais vraiment beaucoup. Ce qui compte dans Douce nuit, c'est ce qu'on devine ou croit deviner. Il était le deuxième d'une fratrie de cinq. On ignorera toujours les deux plus jeunes, nommés "nos deux plus jeunes frère". Où sont-ils passés? Mystère.



Le frère aîné, là encore pas de prénom, apparait comme une sorte de fantôme un peu désincarné, ce qui pourrait bien être un pléonasme, depuis une expérience ancienne, restée floue elle aussi, une rencontre avec un personnage vêtu de noir. Ils vont se retrouver, un peu, un petit peu, pas beaucoup. Les conversations fraternelles sont pour le moins sybillines. Quand au troisième frère, il répond si j'ose dire au nom de Numéro Trois, rien de plus, avocat plutôt marron, et traverse à moto la Norvège vers le Nord. Ca fait beaucoup de Nord, j'adore. Très sporadiquement ce petit monde échange un SMS. Il ne se passe rien en cette Douce nuit, rien que l'incompréhension mutuelle que même deux jours chez les vieux parents, père en proche partance, mère aimante mais ayant depuis longtemps compris que l'amour de ses fils demeurerait d'une exemplaire discrétion, ne pourront entamer.



La maladie est aussi très présente dans ce roman, non pas à grands renforts de pathos, mais par nombre de touches-souvenirs du fils principal narrateur, amis d'enfance, des femmes surtout. Je n'ai pas trop compris pourquoi Ragnar Hovland cite Ragnar Hovland parmi les écrivains dont il parle, mais il n'en parle qu'un tout petit peu. Tout est beaucoup un petit peu dans Douce nuit, et laisse au lecteur un peu de travail. J'aime ça, comme j'aime le Nord en général, et ce chalet en bord de mer où se retrouvent brièvement les trois frères, pour aller pêcher, un peu.



J'ai aimé ce libre, beaucoup, beaucoup. S'il ne m'avait plu qu'un peu, un petit peu, je l'aurais aimé quand même, et je l'aurais gardé (je garde moins de livres maintenant). Il cite Scarborough fair, version Simon and Garfunkel, et The girl from Northern Country, de Dylan, qui ne sont en fait qu'une seule et même mélodie. Ca suffit pour figurer dans mon petit panthéon. Il en faut parfois peu, un petit peu. Merci à Babelio pour ce très bon millésime.

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