Les moustiques montent des rizières. Ils nous réveillent, on se barricade, duvets et couvertures en guise de fenêtres, on se rhabille, mais le jején minuscule, qui a délogé le zancudo, se faufile entre les grillages, traverse même les blue-jeans, nous harcelant de piqûres extrêmement douloureuses. On met de l’insect-écran, de l’Autan, de la citronnelle. Quelques-uns avalent de la vitamine E, à l’odeur si épouvantable qu’elle éloigne les copines et les copains, mais pas les moustiques.