l Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.
Je suis toujours attirée par des hommes indisponibles, négligents et indifférents auxquels je m’accroche désespérément. Pourquoi suis-je attirée vers ceux qui ne m’aiment pas... ceux qui me blessent ? Pourquoi est-ce que ça me semble impossible aujourd’hui d’envisager une relation heureuse avec un homme ? L’année dernière j’ai rencontré une personne qui me plaisait à tous les niveaux. Nous partagions une forte attraction, c’était magnétique, enivrant, passionnant. Je me suis attachée à cet homme, mais qui avec le temps est devenu indifférent à moi... Malgré sa froideur et son désintérêt, je continue de croire qu’un jour il va changer...
Si vous marchez constamment sur des œufs avec votre partenaire, si vous devez justifier chacun de vos faits et gestes, chacune de vos paroles, si vous avez la boule au ventre et vous appréhendez sans cesse ses réactions, il y a peut-être des chances que votre partenaire ait recours au contrôle coercitif, au chantage affectif et aux jeux psychologiques pour vous faire plier à ses désirs. Est-il pertinent dans ce cas d’utiliser le terme « partenaire » ? Pour répondre à cette question, il convient d’abord de définir la signification de ce terme dans le cadre d’une relation de couple.
On ne peut pas dire qu’une personne sous emprise agit avec conscience et circonspection. C’est l’inverse qui est vrai. Métaphoriquement, comme sous l’effet d’un charme, sous emprise on est enchanté, étourdi et enivré. Pour arriver à cet état, on subit inconsciemment un processus progressif de « lavage de cerveau » par l’autre partie dominante.
La rage peut être décrite comme une colère intense et disproportionnée par rapport à l’objet initial qui a déclenché cette crise. Les crises de rage ont des composantes à la fois réactives et instrumentales. La colère est une émotion que tout le monde expérimente à des degrés plus ou moins marqués. Il est tout à fait humain de ressentir et/ou d’exprimer sa colère, notamment lorsqu’on est confronté à un sentiment d’injustice ou bien lorsque nos limites sont transgressées.
L’instrumentalisation de la culpabilité peut être parfois facile à repérer. Mais souvent, il s’agit de comportements assez subtiles et difficiles à déceler.
Ces crises violentes peuvent, dans certains cas, entraîner des réactions très brutales comme le besoin de casser des objets, taper son poing contre une surface solide (mur, fenêtre, meuble, etc.), voire des agressions physiques contre l’autre personne. Ce n’est pas une simple colère passagère. C’est un volcan ! Un tsunami ! Une telle explosion qui rend la personne complètement méconnaissable. La violence de ses cris et ses hurlements, la cruauté de ses mots et l’hostilité de son langage non verbal induisent généralement une réaction de sidération et un fort sentiment d’impuissance.
Que se passe-t-il lorsque vous dissolvez cette substance solide dans un verre d’eau ? De toute évidence, vous obtenez une solution aqueuse – dans ce cas de l’eau sucrée. Une simple observation à l’œil nu permet de voir uniquement une substance liquide. Pourtant, les cristaux de sucre sont toujours présents. Cependant ils ne sont plus visibles. Ils se sont morcelés en particules beaucoup trop petites pour être vues à l’œil nu. Ainsi, les cristaux se dispersent pour se confondre avec le liquide et former un mélange indifférencié.
Métaphoriquement, comme sous l’effet d’un charme, sous emprise on est enchanté, étourdi et enivré. Pour arriver à cet état, on subit inconsciemment un processus progressif de « lavage de cerveau » par l’autre partie dominante. Ce processus comprend un ensemble de mécanismes cognitifs et affectifs ayant pour conséquence de faire disparaître progressivement chez la cible la capacité de discernement et de l’amener à prendre des décisions et faire des choix qu’elle n’aurait pas faits dans d’autres circonstances.
Il est tout fait humain, naturel et presque inévitable d’éprouver une telle exaltation lorsqu’il y a une forte attirance entre deux personnes. Cependant, l’excitation et la passion d’une nouvelle relation ne sont pas les deux uniques critères pour construire une bonne relation durable. Dans le cadre d’une relation saine, nous nous donnons l’espace et le temps nécessaire pour connaître l’autre et le laisser entrer progressivement dans notre vie.