Un auteur allemand, M. Max Pappenhein, signale dans les vieux chants de l'Edda une association ou fraternité de ce genre : les confrères s'unissent en mélangeant leur sang avec le vin et le buvant ensemble. Ce rite après huit siècle est toujours dans le Compagnonnage français.
3182 – [Pocket n° 2198, p. 106/7]
Bien que leur épopée débute approximativement à la même époque de l'Histoire, les Compagnons du Saint-Devoir de Dieu, fondés par [les] Templiers dès la seconde croisade, restent très mal connus. Ces ouvriers qui demeurent pourtant les grands précurseurs des mouvements politiques ou syndicaux des XIXe et XXe siècles..., ces ouvriers de la grande tradition française du travail, ces incontestables constructeurs de cathédrales qui ont perpétué leurs objectifs, ces martyrs qui souffrirent au XVIIe siècle sur les galères du roi, avant de s'en aller, dans le nouveau monde, fonder avec Léon Gobert les Knights of Labor (chevaliers du travail) et de périr sur un gibet de Chicago le 1er mai 1885. La commémoration du 1er mai par le prolétariat mondial reste un hommage au Compagnonnage.
3181 – [Pocket n° 2198, p. 20]