Raphaël Guillard

= Le coupable n’est pas celui que vous pensez. =





Après Un dimanche soir sur internet, l’auteur nous propose une suite avec Les jeux sont faits.



‘‘Pierre et Maryse sont une couple de retraités qui ont pour habitude de faire une balade matinale en bas du Cap Canaille. Vers 10h du matin, leur vue croise un corps ensanglanté étendu sur un bout de plage, inerte en plein milieu des galets. A ce moment-là, ils font demi-tour pour prévenir la gendarmerie. Arrivés sur place, c’est l’inspecteur Dubert qui prend en charge ce vieil homme affolé.’’



28 mars 2014, Bouche du Rhône, Bernard Loucouviére, 48 ans, accusé en 2001 du meurtre d’une jeune femme est l’homme retrouvé mort.



L’inspecteur Dubert va se saisir de cette enquête.

Découvrant que les principaux vices du mot et sa principale source de revenu sont les jeux d’argent. Il va privilégier cette piste, mais l’enquête va subir des rebondissements inattendus.



L’intrigue, le style de l’auteur est bien construite a tel point qu’elle va faire balader sont auteur entre doute et certitude, signature de l’auteur !



La seule chose qui m’a de plus est la construction linéaire du roman. Je m’explique, après lecture de plusieurs de ses romans, je constate que la figure de construction du texte est la suivante : chronologique, un titre pour chaque chapitre jusqu’au bout du roman, sauf que les titres sont trop subjectifs et en disent trop aux lecteurs sur ce qui va se passer. Mais ceci ne reste bien évidemment que mon ressenti et mon avis.



J’aurai aussi aimé plus de descriptions, je ne parle pas des paysages, qui sont comment dire

‘‘ Au top’’, mais plutôt plus de détail, des descriptions psychologiques plus approfondies, car ses personnages sont très bons ! Un peu plus de matières pour faire languir son lecteur. Pour moi, ce 2éme tom n’est pas à la hauteur du 1er.



Ceci étant dit, le fait que l’auteur dévoile dès le débit le vrai coupable d’Un dimanche soir sur internet m’a beaucoup plus. J’étais restée dans le doute !!!!, me voilà éclaire.



Un roman avec une bonne intrigue, une enquête policière pleine de rebondissements en peu de temps.

L’auteur n’a rien perdu dans son style d’écriture que j’apprécie beaucoup.


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4 février 2001, petit village Ardéchois.

Bertrand Loucouviére, 35 ans, vendeur dans un magasin d’informatique s’ennuie à mourir.

Sa vie est une suite d’habitude, célibataire dans un village où très peu de femmes sont libres, il décide de tenter sa chance sur les sites de rencontre afin de trouver sa moitié.



En ce dimanche, il voit sa chance tournée, une célibataire sous le pseudonyme de Coccinelle lui répond et est disposée à le rencontrer le soir même.

Julie, 25 ans, installée depuis un an dans la région est le rendez-vous de Bertrand.



Malheureusement, la rencontre est courte et n’aboutit à rien entre eux. Rien de nouveau pour Bertrand qui est habitué à ce genre de chose !



Mais le lundi suivant, en rentrant de travail, il voit aux informations :

‘‘La photo de la fille qu’il a rencontrée dimanche est placardée : « Avis de recherche pour disparition inquiétante »…

-« Julie Darvau, 25 ans, n’a pas donné signe de vie depuis dimanche dernier. Un appel à témoins est lancé. »

Il décide de ne rien dire, après tout, il ne s’est rien passé entre eux !



Il se sera toutefois interpellé et accusé, le coupable idéal !!!

Où est Julie ? A-t-elle été assassinée ? Et dans ce cas qui est le coupable ?



Un roman avec une enquête pleine de rebondissements.

Un avocat à priori bienveillant, un barman avec des mœurs douteuses et un coupable idéal qui ne sait plus comment faire pour sortir de cette histoire !

Des personnages qui vont être honnêtes, mentir dans leurs dires et leurs dépositions.



Dans ce polar, l’auteur se joue de son lecteur, il le manipule, insinuant petit à petit le doute dans son esprit.

Un maître dans l’art de la manipulation !!!



Un roman étonnant, intrigant qui vous laissera en pleine réflexion.




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Je n'ai pas beaucoup accroché à la plume de l'auteur, mais le sujet est très intéressant.



Caroline, la fille de Catherine Marin, disparaît en 1999 à l'âge de 17 ans. En 2010, sa mère publie un livre dans lequel elle témoigne de son désespoir et dévoile les éléments de l'enquête, portée par le souhait de déclencher un déclic chez des personnes ayant éventuellement pu croiser le chemin de la jeune disparue et pouvant, dans ce cas, apporter de nouvelles pistes. Elle ne s'attendait pas à recevoir un courrier d'un homme se disant le ravisseur involontaire de Caroline, individu qui commence à la manipuler...



Lors d'enlèvements, il arrive que les kidnappeurs contactent les familles de leurs victimes, pas seulement pour des demandes de rançons, mais afin de présenter des excuses ou d'expliquer leur comportement... voilà un fait terrible dont je n'avais pas connaissance. Dans de nombreux cas, il y a également ces personnes ignobles qui profitent de la détresse psychologique des parents pour les manipuler, chose dont je me doutais en revanche. Raphaël Guillard propose dans cette nouvelle de mélanger subtilement ces deux faits et d'y confronter une femme seule et désolée, en quête de réponses depuis plus de dix ans. Le désarroi de Catherine Marin est émouvant, et son comportement prêt-à-tout paraît logique en de telles circonstances, même si l'on peut penser que l'on agirait tout différemment si cela nous arrivait.

Comme je le dis plus haut, le style de l'auteur ne m'a pas vraiment convaincue, avec des changements de temps impromptus et une manière assez scolaire de dérouler l'intrigue; malgré tout, il parvient en peu de temps (cette nouvelle étant courte) à ancrer de l'espoir et une certaine angoisse en nous et à nous donner envie de découvrir la vérité.



C'est donc une lecture, dans le fond, intéressante.
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= Et si vous pouviez devenir éternelle à 35 ans ? =



‘‘3 juillet 3030 : aujourd’hui, c’est un grand jour pour moi, j’ai 35 ans et ce n’est pas un anniversaire comme les autres, je vais me faire vacciner par un grand professeur qui a découvert en 2558 le vaccin que tous les humains qui le souhaitent deviennent immortels, ce professeure-généticien a pu trouver le remède pour bloque les cellules vieillissantes, mais la condition pour profiter de ce vaccin est d’attendre l’âge de 35 ans, il a du faire des calcule pour que son remède fonctionne à 100% sans doute …car injecté trop top, cela peut créer des conséquences pour la santé’’

L’auteur plonge son lecteur en 3030, un roman Science-Fiction poste apocalypse, dans lequel chaque humain peut décider de devenir immortel ou pas.



Il nous fait découvrir un monde complètement différent de notre société contemporaine.

Grâce à la création du Robot-V3000, la vie de tous les humains à changer.

Un monde où tout est accessible, dans lequel personne ne manque de rien.

Une nouvelle terre sans frontière, sans politique, une terre utopique ou presque !!



Par la voix du ‘‘je’’, l’auteur va lancer son personnage principal dans une quête qui est celle de savoir comment était la vie en 2000 et la comparé à celle de 3000.

Deux dimensions de vie complètement différentes dont il essaye de saisir le sens.



Au-delà d’une intrigue magnifiquement ficelée, le lecteur va être confronté à diverses thématiques telles que la vie éternelle et ses conséquences et les rencontres amoureuses sur internet qui est devenu un peu la signature de l’auteur et que l’on retrouve dans nombreux de ses romans.



Un roman, une histoire haletante avec une écriture sans fioritures, dégagée de tout le superflu, mais pas que !!

Le lecteur sortira de ce roman avec une réflexion, qui pourrons nous dire sera peut-être accessible d’ici quelque décennies, qui est celle de savoir ce que la vie éternelle apporte comme avantages, mais aussi comme inconvénients.

Posez-vous la question, souhaiteriez-vous devenir éternel ?

Une question à laquelle j’ai ma petite idée me concernant.



Un petit roman par sa taille, mais un grand roman par son contenu, que je vous conseille vivement en tant que grande lectrice.

Mon premier coup de cœur SF de cette année.


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= Manipulé ou manipulateur ?=



3 Mars 2015, Sébastien Rizon sort de prison.

Quatre ans et trois mois alors qu’il avait été condamné à dix. Bonne conduite !!!

Quatre ans de prison pour le meurtre d’Elodie Grévin.

Pourtant Sébastien est persuadé qu’elle est toujours vivante et pour cause il ne l’a pas poussé au suicide pour lui, elle n’a pas le tempérament d’une femme qui passerait à l’acte.



Il va pour cela, tout faire pour découvrir la vérité et ce en reprenant contact avec la meilleure amie d’Elodie.

Manipulation va être le maitre mot de cette intrigue. Mais qui sera le manipuler et le manipulateur ?

Arrivera-t-il à s’innocenter et retrouver cette femme qui pour lui n’est pas morte ?



Raphael Guillard, dans ce deuxième Tom, propose aux lecteurs sous forme de chapitres datés, un journal qui retrace son aventure.

Toujours dans la continuité des risques provoquées par les réseaux sociaux. L’auteur creuse davantage le sujet de relations virtuelles.

Ces relations qui ont remplacé peu à peu les rencontres réelles.



La thématique des relations extra conjugales, véritable fléau qui pullule sur le net à travers des sites de rencontres qui leurs sont dédiés. Faisant ainsi augmente leur nombre.



La plume de l’auteur reste dans la continuité du tom 1 : fluide, directe et incisive.

Action réaction, pas de perte de temps dans les détails.



54 pages, qui pour des sujets toujours d’actualité et important ne sont pas toujours assez développé.



Cependant ce roman reste pour moi une bonne et agréable lecture.

Un auteur à suivre


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Les réseaux sociaux, un jeu dangereux ?



‘‘Le phénomène de harcèlement sur les réseaux sociaux apparaît comme un élément déclencheur important. Il multiplierait par trois le risque de passage à l’acte du suicide’’



Dès les premières phrases, le thème du roman est clairement annoncé.

Les réseaux sociaux, divertissement et partage pour un très grand nombre, mais qu’en est-il des autres ?

Oui les autres qui se font harcelé via leur compte Facebook, instagram….

C’est de ce sujet sensible dont l’auteur, Raphaël Guillard nous parle à travers son roman.



Juillet 2010, Bandol, Elodie Grévin, jeune étudiante de 23 ans occupe un poste de serveuse durant l’été.

Elle est belle, attirante et insouciante. Elle vit au jour le jour, passant d’un garçon à un autre.

De l’autre côté, il y a Sébastien, 39 ans, seul et sans emploi. Un homme passe partout qui n’a pas beaucoup de succès auprès de la gent féminine.



Ils vont se rencontrer dans le café de Bandol, là où Elodie travaille.

Sébastien va tenter sa chance auprès d’elle, mais va essuyer un refus.

Pour lui ça sera la goutte d’eau qui fait déborder le vase !!! Il va chercher par tous les moyens de se venger. Ce moyen idéal pour lui sera le très célèbre réseau social Facebook.

Tout ne va pourtant pas ce passer comme il le souhaite….



Tout l’art de l’auteur dans ce roman consiste à démontrer la facilité d’accès aux personnes à travers les réseaux sociaux.

Personnes insouciantes ou non, ne se voit leur vie divulguée à tous et ce sans s’en rendre compte.



Le roman est découpé en dix chapitres, chacun décrit par ordre chronologique les événements de l’histoire.

Des dialogues bien écrits et des personnages dont la psyché est plutôt bien travaillée.



Seul petit point sur lequel je voudrais revenir, c’est le contenu. Trente-quatre pages avec donc des événements, des personnages…mais pour moi il y a un quelque chose de pas assez.

Pour un sujet tel que celui-ci, j’aurais aimé avoir plus de détails. Au niveau des réflexions des deux personnages principaux.

Ce qui se passe là au fond de leur tête et de leurs sentiments vis-à-vis du harcèlement.



Donc en bref, un bon moment livresque passé en compagnie de ce roman, mais un gout de pas assez..



Ajoutes-moi en ami, de Raphaël Guillard, 34 pages format Kindel, mai 2016


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= La vérité passera-t-elle entre les gouttes ? =



Marie-José Rancy est une belle femme de cinquante-trois ans. Depuis cinq elle est mariée avec Stéphane 41 ans. Une différence d’âge qui ne dérange pas car ils se complètent si bien !

Ils habitent dans une grande maison sur les Bandol, dans le Var.

Ils ont un jardinier Saïd avec lequel ils s’entendent à merveille.



Mais tout va basculer le jour où Stéphane prétextant aller travailler, va en secret se livrer à son addiction et Saïd va lui chercher le pain, Marie-José va se retrouver seul dans cette grande demeure.

Au retour Saïd découvre sa patronne noyée dans la piscine.

Est-ce un accident ? S’est-elle suicidé? Ou quelqu’un là assassiner ?



Dès le début de son roman l’auteur présente ses personnages et peint le magnifique paysage de Bandol, ce qui permet au lecteur de bien se situer dans l’histoire et le décor.



Des chapitres courts et une écriture nerveuse, qui font de ce roman une course contre la montre.

Chaque personnage essaye de s’innocenter passant par le mensonge, les secrets non-dits et la manipulation, laissant le lecteur dans le doute jusqu’à la fin du procès.



En ce qui concerne la fin du roman c’est une véritable surprise !!!

Le lecteur sera bluffé, Raphaël Guillard a su manipuler son lecteur jusqu’à la fin !!!

Comment vous parler de ce Tom 3 sans spolier les deux Tom précédent?



Hé bien je vous dirait que l'auteur poursuit dans la thématique du harcèlement sur les réseaux sociaux.



Un nouveau personnage va venir rejoindre les précédents et ajouter une pointe pimenté à l'histoire.



Le sentiment de la vengeance, sentiment humain poussant l'être à commettre des actes impensables, va être mis en avance et monter un autre visage du harcèlement.



Comme les précédent Tom, Raphaël Guillard conserve son style.



Actions réactions, pas de superflus, que l’essentiel.



Une écriture toujours aussi efficace.



Un roman avec peu de page mais tout aussi costaud!!!





Une trilogie à découvrir pour tout les amateurs de frisson.
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